Une délégation de l’ancienne Assemblée nationale du Niger a récemment séjourné à Bamako. Niamey envisage la mise en place d’une nouvelle intitulion parlementaire.
Des fonctionnaires parlementaires du Niger sont arrivés, mardi 17 septembre 2024, à Ouagadougou pour s’imprégner de l’expérience de l’Assemblée législative de transition du Burkina Faso, en perspective de l’institution du nouvel organe législatif au Niger, a annoncé l’Agence nigérienne de presse (ANP).
« Une délégation de l’ex-assemblée nationale du Niger, conduite par l’administrateur délégué, le Colonel-Major Idé Abdou Kambé a quitté Niamey, ce mardi 17 septembre 2024, à destination de Ouagadougou au Burkina Faso pour une mission de travail », ont indiqué nos confrères.
Selon l’ANP, cette mission est une occasion pour la partie nigérienne de s’imprégner du mécanisme de mise en place de l’organe législatif de transition.
La même source a fait savoir que cette délégation était à Bamako au Mali où elle s’est entretenue avec la partie malienne sur le processus de mise en place de l’institution législative en période de transition.
Lors le putsch de juillet 2023 qui a renversé le président Mohamed Bazoum, le Parlement nigérien avait été dissous par les militaires au pouvoir.
En décembre 2023, avec le Burkina et le Mali, le Niger a créé l’Alliance des États du Sahel (AES) après avoir claqué la porte de la CEDEAO.
En juillet 2024, le Président du Conseil national de Transition du Mali avait appelé, depuis Ouagadougou, à la création d’un parlement de l’Alliance des États Sahel qui va voter des lois avec une dimension confédérale.
« Aujourd’hui, nous parlons du Traité de la Confédération, et très prochainement le parlement de la confédération de l’AES verra le jour », avait indiqué le colonel Malik Diaw, président du Comité national de Transition du Mali.
DS/te/Sf/APA