Le président Cyril Ramaphosa devrait envisager d’accorder à son prédécesseur Jacob Zuma « une grâce présidentielle » en raison de son âge avancé et de sa contribution à l’Afrique du Sud au fil des ans, ont demandé les chefs traditionnels du pays.
Le président du Congrès des chefs traditionnels d’Afrique du Sud (CONTRALESA), le chef Lameck Mokoena, a demandé mardi à M. Ramaphosa de gracier M. Zuma à la suite de la tentative infructueuse de l’ancien président de bloquer une décision de justice l’obligeant à retourner en prison pour y purger le reste de sa peine de 15 mois, après avoir purgé seulement deux mois.
« Nous respectons l’arrêt de la Cour constitutionnelle, mais le CONTRALESA croit fermement que M. Zuma mérite une certaine sympathie de la part de notre propre gouvernement pour le rôle qu’il a joué dans sa vie politique », a déclaré M. Mokoena.
La Cour constitutionnelle a statué la semaine dernière que M. Zuma avait été libéré à tort pour raisons médicales par les autorités pénitentiaires en septembre 2021, alors qu’il n’avait purgé que deux mois de sa peine pour outrage à magistrat.
Mokoena a demandé à ceux qui haïssaient Zuma « avec passion de bien vouloir accorder un répit à notre aîné ».
Au moment de la décision de la Cour constitutionnelle, la semaine dernière, M. Zuma se serait rendu en Russie pour y suivre un traitement médical.
Le commissaire des services correctionnels par intérim, Makgothi Samuel Thobakgale, doit maintenant prendre une décision finale sur la base de la libération conditionnelle pour raisons médicales et d’autres questions relatives à l’état de santé de Jacob Zuma.
NM/jn/fss/ac/APA