Les quotidiens sénégalais parvenus, ce mardi à APA, traitent en priorité de l’expulsion de l’avocat franco-espagnol, Juan Branco, après son arrestation samedi dernier en Mauritanie et son extradition à Dakar.
« Affaire Juan Branco-Dossier farce-track », rapporte Bés Bi, expliquant qu’en détention, l’avocat a été libéré hier et expulsé vers la France. Ce journal ajoute que Me Branco est enjoint de s’abstenir de parler de la procédure.
« Justice : Affaire Branco, l’Etat des congruités. Le réquisitoire dûment motivé du Parquet face à la liberté du juge », écrit L’Observateur à sa Une, soulignant que l’avocat franco-espagnol a été reconduit hier à Paris sous escorte de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) de la police sénégalaise.
Walf Quotidien précise que Juan Branco est mis sous contrôle judiciaire et ironise : « Tout ça pour ça ».
De son côté, Le Soleil informe que « l’avocat (est) inculpé et expulsé tel qu’in s’est infiltré au Sénégal : en…+sabador+ ».
Parlant de la contumace et de l’Etat de santé de Ousmane Sonko, en grève de la faim pour dénoncer son arrestation, le quotidien national indique que le « Garde des Sceaux éclaire » et rassure qu’il se porte bien.
« Sonko n’est pas malade », poursuit le professeur Ismaïla Madior Fall dans Le Quotidien. Pour le cas du journaliste Pape Alé Niang, lui aussi arrêté, le ministre affirme que c’est « un multirécidiviste ».
« Affaire Juan Branco, admission de Sonko à l’hôpital, attaque du bus Tata : Ismaïla Madior sort du bois », renchérit Sud Quotidien. Dans ce journal, le ministre de la Justice assure que « la contumace est toujours d’actualité » pour Ousmane Sonko, après son absence au procès dans l’affaire qui l’oppose à Adji Sarr, qui l’accusait de viols et menaces de mort.
Cela fait dire au journal Bés Bi que le ministre de la Justice monte au front et précise que « Sonko est à l’hôpital Principal de Dakar et se porte mieux ». Pour Pape Alé Niang, le professeur Fall renseigne qu’il refuse de se faire soigner.
En politique, L’Observateur se focalise sur le choix du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar à la présidentielle de 2024 et souligne « le choix de Macky Sall et le piège de la Charte ».
« La question d’éthique et la crise de confiance. Amadou Bâ-Abdoulaye Daouda Diallo, la guerre des soutiens », constatent nos confrères de L’Obs.
TE/ac/APA