Le Directeur général de la Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC), Gbenga Komolafe a déclaré que la réduction de l’interférence humaine dans les processus d’octroi de licences et de permis de la Commission a permis de réduire la corruption de 70%.
S’exprimant lors d’une visite à la direction de la Commission indépendante des pratiques de corruption et autres infractions connexes (ICPC) au siège de la NUPRC à Abuja, M. Komolafe a souligné le rôle crucial joué par sa structure dans la réglementation et la supervision du secteur pétrolier en amont du Nigéria, en insistant sur l’importance accordée par la Commission à la promotion de la transparence, de l’efficacité et de la durabilité par le biais d’un cadre réglementaire solide.
Un communiqué publié samedi par la commission indique que les efforts de la commission ont facilité les investissements, amélioré les normes opérationnelles et maximisé les avantages socio-économiques tirés de la richesse commune du Nigéria.
Selon le document, la lutte contre la corruption nécessite une approche à multiples facettes, à laquelle la commission est profondément attachée, ce qui a conduit à la mise en œuvre de plusieurs initiatives visant à promouvoir la responsabilité et la bonne gouvernance.
L’attribution de licences pétrolières par le biais d’appels d’offres ouverts, a déclaré M. Komolafe, a renforcé la transparence et éliminé la partialité et le favoritisme.
Il a ajouté que cette approche transparente a inspiré confiance aux investisseurs et aux parties prenantes, favorisant un environnement « sans corruption » dans les secteurs pétrolier et gazier du Nigeria.
En outre, il a déclaré que la création d’un registre des propriétaires bénéficiaires, conformément à la loi sur l’industrie pétrolière (PIA), fournirait des informations précieuses sur les structures de propriété des entités opérant dans le secteur pétrolier en amont.
« Cela a permis de renforcer la responsabilité et de prévenir les flux financiers illicites. La commission est également en train de publier un code de conduite pour les opérateurs du secteur afin de garantir le respect des pratiques éthiques, avec des sanctions en cas de non-respect », a expliqué M. Komolafe.
Selon lui, la NUPRC a également pris des mesures pour réduire l’interférence humaine dans ses processus d’octroi de permis, et a réussi à réduire les cas de corruption de 70% grâce à la numérisation des processus d’octroi de permis et de licences.
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