Soixante-huit migrants africains auraient trouvé la mort dans une frappe aérienne menée par les États-Unis contre des positions houthis dans le nord du Yémen, selon des informations rapportées lundi par APA.
Citant la chaîne Al Masirah, proche des rebelles houthis, plusieurs médias rapportent que le bombardement américain fatal à 68 migrants africains visait un centre de détention situé dans la province de Saada. Au moment de l’attaque, le centre abritait environ 115 migrants.
En plus des victimes, 47 autres personnes ont été grièvement blessées lors de cette série de frappes aériennes visant les forces houthis dans une région largement contrôlée par ces derniers.
Des images diffusées par Al Masirah montrent des corps extraits des décombres du bâtiment touché.
Depuis l’an dernier, environ 60 900 migrants, principalement en provenance de la Corne de l’Afrique, ont traversé la mer Rouge pour rejoindre le Yémen, fuyant la pauvreté et les persécutions dans leur pays d’origine.
Bien que les autorités américaines n’aient pas confirmé cette attaque spécifique, l’armée américaine a déclaré avoir frappé quelque 800 cibles houthis ces derniers mois. Depuis l’arrivée au pouvoir du président Donald Trump en janvier, les États-Unis ont renforcé leur campagne militaire contre les rebelles yéménites.
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