Un policier a été arrêté au Tchad pour avoir fait un commentaire banalisant le viol commis par un autre policier sur une détenue.
Le ministère tchadien de la Sécurité publique a réagi fermement aux agissements d’un élément de la Police nationale, suite à l’interpellation des organisations de défense des droits des femmes.
Auteur d’un commentaire posté sur Facebook au sujet d’un présumé cas de viol commis par un autre policier sur une détenue, ce policier s’est attiré la foudre de la ministre de la Femme, Amina Priscille Longoh et des organisations de défense des droits des femmes. Elles réclament sa radiation de la Police et sa traduction devant les juridictions pour «apologie du viol ».
Dans un communiqué parvenu à APA, son service de communication a indiqué que l’auteur de ce commentaire « désobligeant » est mis aux arrêts « conformément aux règles qui régissent la Police nationale ».
« A l’heure où plusieurs réformes concernant les forces de sécurité intérieures sont engagées, le ministre ne saurait tolérer de tels propos qui sapent les efforts des plus hautes autorités », poursuit le communiqué.
Selon le service de communication du ministère de la Sécurité, ce policier a violé le devoir de réserve et de retenue qu’impose le Code de déontologie policière.
CA/ac/Sf/APA