Qualifié de sérieux et crédible par 20 résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU depuis 2007, le plan vise une solution politique définitive pour le Sahara marocain.
Dans son discours au Séminaire régional du C24 pour les Caraïbes à Caracas, Ghalla Bahiya, élue de la région Dakhla-Oued Eddahab, a souligné le soutien croissant au plan d’autonomie marocain pour résoudre le différend régional autour du Sahara.
Plus de 107 pays soutiennent ce plan, et une trentaine d’États et organisations ont ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla.
Mme Bahiya a affirmé que l’initiative marocaine d’autonomie est la seule solution réaliste et qu’elle mettra fin aux souffrances des personnes séquestrées dans les camps de Tindouf en Algérie.
Qualifié de sérieux et crédible par 20 résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU depuis 2007, le plan vise une solution politique définitive pour le Sahara marocain. Il repose sur la création d’institutions locales et la préservation de la souveraineté marocaine.
Elle a également mentionné que ce plan accélérera le développement socio-économique et garantira une paix durable.
Evoquant la vision du Roi Mohammed VI, elle a décrit le nouveau modèle de développement des provinces du Sud lancé en 2015, avec un budget de 10 milliards de dollars, visant à créer 120.000 emplois et à doubler le PIB local. Plus de 80% des projets socio-économiques ont déjà été réalisés.
Pour la région de Dakhla Oued-Eddahab, elle a évoqué des projets comme la voie express Tiznit-Laâyoune-Dakhla, le Port Dakhla Atlantique, et l’extension du réseau électrique, tous contribuant au développement régional. Ce port devrait transformer la région en un pôle industriel majeur et un carrefour stratégique pour l’Afrique.
Sur le plan culturel, le Maroc a initié plusieurs projets pour promouvoir la culture hassanie. De nombreuses institutions, y compris un centre hospitalier universitaire, une « cité des métiers et des compétences» et une faculté de médecine, ont été développées pour renforcer les capacités locales.
Mme Bahiya a déploré les conditions de vie dans les camps de Tindouf, où les droits des femmes et des enfants sont bafoués. Elle a condamné le détournement de l’aide humanitaire par le Polisario, confirmé par le PAM et l’OLAF, et a exhorté la communauté internationale à mettre fin à ces violations et à permettre le recensement des populations séquestrées.
RT/ac/APA