Entre avancées et défis, le Sahel cherche à renforcer sa coopération militaire, le Bénin franchit une étape clé en matière de logement social, tandis qu’au Mali, la médecine est au cœur des débats; le Sénégal oscille entre réformes, tensions sociales et révélations financières, a constaté APA mardi dans la presse ouest-africaine.
Sous le titre « Alliance des États du Sahel : la coopération militaire est-elle vraiment en marche ? », Jeune Afrique souligne que, depuis l’arrivée au pouvoir des militaires, le Mali, le Burkina Faso et le Niger misent sur une meilleure coopération des armées pour lutter contre la menace jihadiste. Si la volonté semble bien réelle, les résultats, eux, restent difficiles à discerner.
De son côté, Bénin Web TV rapporte que le gouvernement béninois a enfin fixé la date du lancement de la commercialisation des logements sociaux. Une étape majeure dans son ambition de fournir des logements décents et abordables à ses citoyens. La cérémonie officielle se tiendra le jeudi 20 février 2025 dans la Cité nouvelle de Ouèdo.
Au Mali, Bamada évoque l’ouverture de la 65ᵉ Conférence du Collège ouest-africain des Chirurgiens, placée sous le thème « Cancers dans les pays à ressources limitées : l’évolution des soins et de la recherche ». La cérémonie inaugurale, présidée par le Premier ministre, le général de Division Abdoulaye Maïga, s’est tenue ce lundi 17 février 2025.
Au Sénégal, Le Soleil met en lumière « les contours d’une nouvelle architecture » pour l’organisation territoriale, portée par les nouvelles autorités. Celles-ci souhaitent aller au-delà de l’Acte III de la décentralisation en consolidant le projet des pôles territoires. L’objectif : stimuler le développement économique des régions les plus enclavées en capitalisant sur leurs atouts locaux.
Cependant, L’Observateur décrit un pays « aux portes du chaos », alors qu’une grève générale paralyse les secteurs de la santé et de l’enseignement supérieur. Pour les syndicats, le système de santé est « à bout de souffle », mettant des vies en péril. Du côté des universités, la colère gronde face à « l’inertie de l’État ».
Enfin, Walf Quotidien revient sur les révélations de la Cour des comptes concernant la mauvaise gestion des finances publiques sous l’ancien régime. L’opposant Abdoul Mbaye estime que « Macky Sall ne peut pas ne pas être inquiété », rappelant qu’il fut le premier chef de gouvernement de l’ex-président. Il exige que « les banques mises en cause remboursent l’État » et alerte sur un risque d’ajustement structurel. « Quand vous baissez le pouvoir d’achat des consommateurs, vous réduisez le dynamisme de l’économie », avertit l’ancien Premier ministre.
ODL/ac/Sf/APA