Du renouvellement de la ligne de crédit du Maroc avec le FMI, aux tensions entre brigades armées en Libye, en passant par l’évolution des indicateurs de pauvreté, les réformes bancaires en Égypte et les défis de santé publique en Tunisie, la région nord-africaine, selon la presse du 18 février, continue d’enregistrer une dynamique soutenue.
S’agissant des finances publiques, Hespress rapporte que le Maroc vise à renouveler en mars prochain sa ligne de crédit modulable (LCM) de 5 milliards de dollars avec le Fonds monétaire international (FMI).
Selon la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, cette reconduction devrait permettre au Royaume de consolider ses réserves de change et de préserver sa stabilité financière face aux incertitudes économiques mondiales.
Par ailleurs, L’Économiste met en lumière l’évolution des indicateurs de pauvreté au Maroc.
Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), le taux de pauvreté absolue a reculé de 4,8 % en 2014 à 3,9 % en 2022, malgré une hausse temporaire en 2019.
Cette baisse est particulièrement marquée en milieu rural, où le taux est passé de 9,5 % à 6,9 %. Cependant, en milieu urbain, une légère augmentation a été observée, atteignant 2,2 % en 2022 contre 1,6 % en 2014. Cinq régions restent au-dessus de la moyenne nationale, dont Fès-Meknès (9 %) et Guelmim-Oued Noun (7,6 %).
En Égypte, Daily News Egypt indique que la Banque centrale d’Égypte (CBE) a enregistré un excédent net d’actifs étrangers (NFA) de 11,99 milliards de dollars en janvier 2025, contre 11,64 milliards en décembre 2024.
Ce renforcement de la position financière du pays marque une amélioration notable depuis mai 2024, où l’Égypte est sortie d’un déficit persistant à partir de mars 2022.
Dans un autre registre, Ahram rapporte que l’effondrement d’un immeuble dans la ville de Kerdasa, dans le gouvernorat de Guiza, a causé la mort de dix personnes et blessé huit autres.
Selon les autorités, une explosion de gaz serait à l’origine de l’incident. Une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités.
Sur le plan du patrimoine culturel, Libyan News Agency informe que l’Autorité des antiquités de Libye a transféré la statue de l’empereur Septime Sévère d’Al-Khoms vers Tripoli, en conformité avec les lois locales.
La statue, qui ornait auparavant la place des Martyrs, sera installée temporairement à l’entrée de Leptis Magna avant d’être placée dans le jardin du nouveau musée archéologique de la ville.
Par ailleurs, Libya Observer signale des affrontements armés dans la région de Gatroon, au sud-ouest du pays.
Des combats ont opposé une faction dissidente de la 128e Brigade dissoute par le maréchal Haftar à une unité dirigée par son fils, Saddam Haftar.
Ces tensions résultent de la volonté du commandement de l’Armée nationale libyenne de démanteler cette brigade et de reprendre le contrôle de ses armes et de ses infrastructures.
En matière de santé publique, African Manager rapporte que la Coalition tunisienne contre le tabagisme tire la sonnette d’alarme face à une consommation élevée du tabac dans le pays.
Selon son président, Hatem Bouzaiane, 48 % des hommes tunisiens fument, entraînant un décès sur cinq. Chaque année, 13 200 décès sont directement ou indirectement liés au tabac, et 90 % des cas de cancer du poumon seraient attribués à cette consommation.
Dans un autre registre, Tunisie Numérique annonce la découverte d’une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale dans une zone agricole d’Enfidha.
L’engin a été retrouvé par un agriculteur avant d’être neutralisé par les forces de sécurité en coordination avec l’armée.
Concernant la scène politique, Echourouk rapporte que la Commission algérienne des élections s’apprête à annoncer les résultats définitifs du renouvellement des structures du Conseil de la Nation.
Les autorités ont adopté une approche pour filtrer les candidatures, excluant plusieurs figures du Front de libération nationale (FLN) et du Rassemblement national démocratique (RND) soupçonnées de liens avec des pratiques financières illégales.
Enfin, Elkhabar fait état d’un drame à Sidi Bel Abbès, où un homme de 30 ans s’est suicidé dans la commune de Ras El Ma.
Les circonstances exactes restent floues, une enquête a été ouverte pour en déterminer les causes.
SL/ac/Sf/APA