Le parti au pouvoir remporte les élections sénatoriales au Togo, une victoire marquée par des tensions internes et des ambitions politiques, alors qu’au Mali les FAMa ont remporté plusieurs succès dans leurs opérations de sécurisation à travers le pays. Au Sénégal, un rapport récent de la Cour des comptes a mis en lumière la gestion de l’ancien régime, constate APA lundi dans la presse ouest-africaine.
Le parti présidentiel du Togo a remporté, sans surprise, les élections sénatoriales qui se sont tenues le 15 février dernier. Selon la Commission électorale, le parti UNIR a obtenu 34 des 41 sièges de sénateurs. Cette élection marque la dernière étape de la mise en œuvre de la réforme constitutionnelle, largement critiquée par l’opposition.
Le site Republic of Togo rapporte qu’il s’agit d’une « victoire écrasante » pour le parti UNIR, après la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale dimanche.
Si cette victoire est saluée par le pouvoir, elle ne suscite pas de grande euphorie au sein de l’opposition. Robert Olympio, récemment exclu de l’Alliance nationale pour le Changement (ANC), ne cache pas son mécontentement. Bien qu’il fasse son entrée au Sénat, il reste déterminé à poursuivre son engagement en politique. Olympio prévoit de se concentrer sur des sujets comme la santé, l’éducation et l’accès à l’eau potable tout en affirmant maintenir sa position d’opposant engagé, poursuit le média.
Par ailleurs, la Côte d’Ivoire, lors du 22e Congrès de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA), a réaffirmé son engagement pour un accès universel à l’eau et à l’assainissement. Ce congrès, qui a réuni experts et décideurs, s’est ouvert sous le thème « Eau et assainissement pour tous : Un avenir sûr pour l’Afrique ». Il s’agissait d’un moment clé pour partager des solutions durables face aux défis d’accès à l’eau et à l’assainissement sur le continent, indique Fraternité Matin.
En 2024, les Forces armées et de sécurité maliennes (FAMa) ont remporté plusieurs succès dans leurs opérations de sécurisation à travers le pays. En 2025, elles ont des ambitions renforcées, avec un accent sur le renforcement de leurs effectifs, l’acquisition d’équipements modernes et l’amélioration de leur impact opérationnel, souligne Bamada.net citant le directeur de l’information de l’armée (Dirpa), colonel Souleymane Dembélé.
Selon l’officier, les FAMa continueront de travailler pour la restauration de l’autorité de l’État et le retour des services sociaux sur l’ensemble du territoire. L’objectif pour 2025 reste de réduire la violence et garantir une stabilité durable, en accord avec les priorités politiques en vigueur.
Enfin, au Sénégal, un rapport récent de la Cour des comptes a mis en lumière la gestion de l’ancien régime, déclenchant une ébullition du climat social. Universitaires et organisations syndicales dénoncent des « promesses non tenues » par le gouvernement actuel, critiquant notamment un « clientélisme » qui maintient en vie des structures jugées inefficaces et coûteuses, indique EnQuête.
Dans ce contexte, la situation sociale reste tendue, notamment avec la montée de revendications syndicales liées aux licenciements massifs. Le ministre du Travail, Abass Fall, « tente de calmer » la situation, tandis que des grèves sont prévues dans les secteurs de la santé et de l’enseignement supérieur, souligne Le Quotidien.
ODL/Sf/ac/APA