Face à l’épidémie de Mpox (appellation de la variole du singe), l’Afrique a enregistré 29 000 cas depuis que cette maladie a été déclarée, en août, urgence de santé publique sur le continent.
Le nombre total de cas de variole en Afrique a atteint 29 152, dont 6 105 cas confirmés et 738 décès, depuis le début de l’année 2024, a déclaré le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC).
S’exprimant jeudi soir sur l’épidémie de variole du singe dans plusieurs pays d’Afrique, le directeur général des CDC d’Afrique, Jean Kaseya, a indiqué que le continent avait signalé 2 912 nouveaux cas au cours de la seule semaine dernière, dont 374 cas confirmés et 14 décès. Cela porte le nombre total de cas signalés cette année à 29 152.
M. Kaseya a précisé que les cas ont été signalés dans 15 pays africains répartis dans les cinq régions du continent et a noté que les mouvements transfrontaliers, la malnutrition et les pratiques sexuelles à risque figurent parmi les principaux facteurs de risque de la variole.
Mi-août, le CDC Afrique a déclaré l’épidémie de Mpox en cours en Afrique comme une urgence de santé publique de sécurité continentale. Peu après, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a également déclarée urgence de santé publique de portée internationale, activant son niveau d’alerte mondial le plus élevé pour la variole pour la deuxième fois en deux ans.
Le CDC Afrique a également récemment annoncé le lancement d’un plan de réponse continental conjoint avec l’OMS. Ce plan de six mois, qui s’étend de septembre 2024 à février 2025, est doté d’un budget estimé à près de 600 millions de dollars américains.
Sur cette somme, 55 % sont alloués aux efforts de riposte à la variole dans les pays touchés, tandis que les 45 % restants sont consacrés au soutien opérationnel et technique par l’intermédiaire d’organisations partenaires.
MG/as/lb/ac/Sf/APA