Réunis à Salé (Maroc) pour la 11e édition de la conférence africaine sur les droits en santé sexuelle et reproductive, des femmes politiques et des acteurs associatifs africains ont examiné les progrès accomplis sur le continent dans ce domaine.
Ils ont souligné la nécessité de continuer à mobiliser les efforts pour relever les défis et améliorer le bien-être des femmes et des filles en âge de procréation.
Sous le thème « La santé sexuelle et reproductive et le bien-être familial en Afrique », les participants ont échangé des idées et des perspectives pour promouvoir l’accès aux droits en matière de santé sexuelle et reproductive. L’objectif était d’élaborer des plans d’action visant un changement durable et progressif.
Cette rencontre, organisée par l’Association marocaine de planification familiale (AMPF) en partenariat avec la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF) et l’ONG « Action Health Incorporated », a également souligné l’importance de consolider les relations maroco-africaines pour coordonner efficacement les ressources en faveur de la santé et du bien-être des familles.
La Première dame de la République de Zambie, Mme Mutinta Hichilema, a mis en avant les progrès réalisés en Afrique en matière de santé sexuelle et reproductive. Elle a partagé la vision de son pays sur les défis à relever, prônant une approche basée sur le cycle de vie pour répondre aux besoins des femmes et des filles en âge de procréation, notamment face aux risques d’infections et de maladies liées au VIH/SIDA.
De son côté, Mme Brigitte Touadéra, Première dame de la République Centrafricaine, a évoqué le taux élevé de mortalité maternelle dans son pays, causé notamment par les dystocies, les complications des avortements clandestins et les infections post-accouchement. Elle a présenté un plan d’investissement pour réduire ce taux de mortalité.
Pour sa part, le Directeur général de l’IPPF, Alvaro Berjmejo, a souligné qu’une femme sur cinq sexuellement active jusqu’à l’âge de 25 ans a un besoin urgent de contraception en Afrique. Il a également évoqué les défis liés à l’accès à la planification familiale et aux services de santé sexuelle et reproductive.
Cette conférence vise à renforcer les actions en faveur de la santé sexuelle et reproductive en Afrique en favorisant les échanges et les initiatives entre les associations et les parties prenantes.
Des thématiques telles que l’impact des normes et des lois sur la santé sexuelle et reproductive, la contraception masculine et féminine en Afrique, ainsi que l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive en situation de crise seront abordées lors de cet événement de trois jours
HA/APA