L’IPC a augmenté de 0,8 % de juillet à août, principalement alimenté par une hausse de 1,8 % des prix des denrées alimentaires, tandis que l’indice non alimentaire est resté inchangé.
En août, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 1,7% par rapport au même mois de l’année dernière, reflétant les pressions inflationnistes persistantes dans l’économie marocaine.
Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) attribue la hausse de 1,7 % de l’IPC d’août principalement à une augmentation de 2 % des prix des denrées alimentaires et de 1,4 % des produits non alimentaires.
Le rapport détaille les disparités drastiques au sein de la catégorie non alimentaire, notant une baisse de 1,4 % des coûts de santé, tandis que les dépenses liées au logement, notamment l’eau, le gaz et l’électricité, ont connu une hausse spectaculaire de 3,7 %.
L’ IPC a augmenté de 0,8 % de juillet à août, principalement alimenté par une hausse de 1,8 % des prix des denrées alimentaires, tandis que l’indice non alimentaire est resté inchangé.
Les principaux contributeurs à la hausse des prix des denrées alimentaires sont la viande, qui a connu une hausse de 6,8 %, suivie des produits laitiers tels que le lait, le fromage et les œufs (3,5 %), des fruits de mer (2,8 %) et des légumes (2,4 %).
Les prix du café, du thé et du cacao ont également augmenté de 0,3%, ainsi que ceux des huiles et graisses de 0,1%. En revanche, les prix des fruits ont chuté de 4%, tandis que ceux des carburants ont baissé de 1,8%.
Bien que les prix du carburant aient baissé ce mois-ci, ils ont été un facteur majeur de la crise d’inflation actuelle au Maroc ces dernières années, alimentant la frustration du public face à la hausse des coûts dans un contexte de difficultés économiques plus larges.
À la lumière de ce qui précède, le gouvernement a récemment dévoilé des réformes douanières pour 2025, qui établiront un nouveau système de suivi des produits pétroliers afin de répondre aux préoccupations fiscales et de lutter contre la fraude dans l’industrie.
Au niveau régional, Al Hoceima a enregistré la plus forte hausse de l’IPC avec 2,8%, suivie de Safi avec 1,5% et Errachidia avec 1,2%. En outre, Agadir, Dakhla, Settat et Beni-Mellal ont enregistré chacune une hausse de 1,1%.
D’autres villes, dont Oujda, Fès, Tétouan, Kénitra, Meknès, Casablanca, Marrakech, Rabat, Guelmim et Tanger, ont également connu des hausses diverses, Tanger et Laâyoune enregistrant la plus faible hausse à 0,4 %.
Au milieu de ces tendances fluctuantes, le taux d’inflation de base, qui exclut les prix volatils et les tarifs publics, a augmenté de 0,3 % en août 2024 par rapport à juillet, et de 2,6 % en glissement annuel depuis août 2023.
Le mois dernier, l’IPC du Maroc a enregistré une hausse de 1,3% en juillet par rapport au même mois de l’année précédente, en grande partie en raison d’une hausse prononcée des prix des produits non alimentaires, notamment des carburants.
RT/ac/APA