Le Général Abdel Fattah al-Burhan, président du Conseil souverain de transition du Soudan, a effectué une visite à Bamako pour renforcer la coopération bilatérale, avec des discussions axées sur la sécurité, l’économie et la culture.
La visite officielle du Général Abdel Fattah al-Burhan, Président du Conseil souverain de transition du Soudan, à Bamako a été marquée par des discussions stratégiques entre les dirigeants soudanais et maliens, visant à renforcer les relations bilatérales dans un contexte de défis sécuritaires et économiques communs.
Reçu par le Président de la transition malienne, le Général d’Armée Assimi Goïta, le dirigeant soudanais a participé à une séance de travail au palais de Koulouba, au cours de laquelle les deux parties ont exploré des domaines clés de coopération. Les échanges ont porté sur la sécurité régionale, le développement économique et la promotion culturelle, avec un accent particulier sur la mise en place de commissions mixtes pour concrétiser les ambitions communes.
Le volet sécuritaire a été central dans les discussions, les deux pays étant confrontés à des instabilités internes et régionales. Sur le plan économique, les délégations ont étudié des initiatives pour stimuler les partenariats bilatéraux, tandis que le domaine culturel a été identifié comme un levier pour renforcer les liens entre les peuples.
Lors du point de presse, le Général al-Burhan a salué l’accueil malien et la solidarité constante entre les deux nations : « Nous sommes deux pays frères vivant dans des régions tourmentées (…) Je viens explorer les voies de coopération entre nos deux pays, riches de potentialités dans divers domaines. Nous partageons une vision commune pour l’Afrique et notre sous-région », a-t-il ajouté.
Cette visite intervient alors que le Soudan fait face à un conflit interne entre l’armée soudanaise, dirigée par le Général al-Burhan, et les Forces de soutien rapide (FSR), depuis avril 2023, provoquant une crise humanitaire majeure. Pour le Mali, qui quittera officiellement la Cédéao le 29 janvier prochain, ce rapprochement avec Khartoum s’inscrit dans une stratégie visant à renforcer ses partenariats à travers l’Alliance des États du Sahel (AES).
MD/ac/Sf/APA