En réitérant son refus de se positionner en tant que médiateur, le Président Faye n’a pas manqué d’exprimer son soutien aux efforts de la Cedeao pour résoudre les crises régionales.
Lors de sa première visite officielle au Mali depuis son élection en mars dernier, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a clairement défini son rôle face aux crises régionales. « Je ne suis le médiateur de personne, ni de la Cedeao », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse à Bamako.
Cette déclaration survient dans un contexte de tensions politiques en Afrique de l’Ouest, où trois pays, dont le Mali, ont annoncé leur retrait de l’organisation ouest-africaine. Le Président Faye a souligné que l’objectif principal de sa visite était de renforcer les « relations bilatérales entre le Sénégal et le Mali », et non de jouer un rôle de médiateur.
Accompagné d’une délégation comprenant des ministres clés, Faye a discuté avec son homologue malien de « diverses questions d’intérêt commun », notamment la coopération économique, la sécurité transfrontalière et les projets de développement.
« Le Mali est un partenaire crucial pour le Sénégal. Nos deux nations partagent une histoire et des défis communs, et il est essentiel que nous travaillions ensemble pour assurer la stabilité et la prospérité de notre région », a déclaré Faye.
Tout en refusant le rôle de médiateur, Faye a exprimé son soutien aux efforts de la Cedeao pour résoudre les crises régionales, particulièrement celles liées aux défections. Il a ajouté que chaque pays devait jouer un rôle actif et indépendant dans la résolution de ses propres problèmes, tout en bénéficiant du soutien des organisations régionales.
« Il est important que nous respections la souveraineté de chaque nation et que nous soutenions les initiatives locales pour la paix et la stabilité », a-t-il déclaré.
Faye a lancé un appel à la solidarité et à la coopération régionale, soulignant que « la stabilité de notre région dépend de notre capacité à travailler ensemble. Nous devons unir nos forces pour faire face aux défis communs tels que le terrorisme, le changement climatique et la pauvreté ».
MD/ac/APA