En 2025, les recettes publiques libyennes ont atteint 18,256 milliards de dinars libyens (LYD), tandis que les dépenses totales se sont élevées à 8,4 milliards de LYD (environ 1,713 milliard de dollars américains).
Cette configuration budgétaire, marquée par une forte dépendance aux revenus pétroliers et une répartition déséquilibrée des dépenses, reflète les défis structurels persistants dans la gestion des finances publiques libyennes.
Selon le communiqué publié par l’institution, les ventes de pétrole ont généré 14 milliards de LYD (environ 2,856 milliards de dollars), tandis que les redevances pétrolières ont rapporté 3,7 milliards de LYD (environ 754 millions de dollars).
Les recettes fiscales se sont établies à 41,1 millions de LYD (environ 8,38 millions de dollars), celles des douanes à 12,5 millions de LYD (environ 2,55 millions de dollars) et celles des télécommunications à 26,2 millions de LYD (environ 5,34 millions de dollars). Aucun revenu lié à la vente de carburants sur le marché local n’a été enregistré.
Par ailleurs, des recettes diverses de 248 millions de LYD (environ 50,67 millions de dollars) ont été perçues, notamment en contrepartie de services publics.
Côté dépenses, les salaires versés au titre du premier poste budgétaire ont atteint 5,9 milliards de LYD (environ 1,20 milliard de dollars), sans inclure les salaires de février.
Les dépenses de fonctionnement ont été limitées à 35 millions de LYD (environ 7,14 millions de dollars), aucun montant n’ayant été affecté à l’investissement (poste 3), selon les données officielles.
Les subventions (poste 4) ont absorbé 2,5 milliards de LYD (environ 510 millions de dollars), tandis qu’aucune dépense n’a été enregistrée pour les urgences (poste 5).
SL/Sf/ac/APA