Le gouvernement régional de l’Amhara a déclaré qu’il offrait une formation aux femmes de la région pour les préparer à devenir des travailleuses migrantes.
La formation est spécifiquement liée aux activités que les femmes devraient mener dans les foyers des pays arabes et le premier vol des futures employées de maison éthiopiennes devrait partir le 4 avril.
Le gouvernement éthiopien et le Royaume d’Arabie Saoudite ont rapatrié plus de 100.000 migrants éthiopiens du Royaume, le dernier groupe d’expulsés étant arrivé le mois dernier. L’Ethiopie compte 120 millions d’habitants.
APA a appris que des femmes résidant dans la région d’Amhara, dans le nord, étaient recrutées par les autorités pour travailler en Arabie Saoudite avec la promesse que leurs salaires en devises étrangères seraient échangés sur le « marché noir » dans leur pays d’origine.
Le gouvernement éthiopien aurait promis aux futures employées de maison dans les pays arabes, que leurs salaires, qui seront envoyés sur des comptes bancaires éthiopiens au lieu de leur être versés directement, seront déposés sur des comptes en birr (monnaie locale) au taux du « marché noir ».
Le gouvernement éthiopien est déjà revenu sur ses promesses de change au « marché noir » et a commencé à empocher la différence entre le marché noir et le taux officiel.
APA a confirmé que le gouvernement éthiopien avait déjà pris des dispositions pour que les salaires des employés de maison soient envoyés sur des comptes bancaires nationaux, rompant ainsi avec une pratique ancienne consistant à les payer directement dans les pays où ils travaillent.
Cette nouvelle approche intervient alors qu’il est régulièrement fait état d’abus sexuels dont des ressortissants éthiopiens sont victimes de la part de leurs employeurs et des autorités saoudiennes.
Le gouvernement saoudien fait souvent l’objet d’accusations au sujet du traitement « inhumain » des migrants éthiopiens dans des centres de détention.
MG/abj/fss/ac/APA