Une trentaine de militants du PPA-CI (opposition), le parti de Laurent Gbagbo, venus accompagner le secrétaire général de la formation politique, Damana Pickass, ont été arrêtés ce 24 février 2023 par les forces de l’ordre, au nombre desquels des secrétaires généraux adjoints.
« Après son audition, il a regagné son domicile », a dit une source interne du PPA-CI. Dans la matinée, plusieurs militants du Parti des peuples africains–Côte d’Ivoire (PPA-CI), mobilisés devant la Cellule spéciale d’enquêtes et de lutte contre le terrorisme, ont été dispersés par les forces de l’ordre.
Selon cette même source, « 31 militants ont été arrêtés, dont des secrétaires généraux adjoints ». Dans une note, le PPA-CI a appelé à une grande mobilisation à l’effet d’accompagner son secrétaire général devant le juge du 10e cabinet d’instruction, à Cocody 7e tranche, dans l’Est d’Abidjan.
Le secrétaire général du PPA-CI, Adia Damana dit Pikass, a reçu, il y a quelques jours, un coup de fil d’un agent judiciaire de la Cellule spéciale d’enquêtes et de lutte contre le terrorisme, qui lui indiquait qu’il irait déposer à son domicile une convocation de la juge d’instruction du 10ème cabinet.
Il a précisé, en outre, que le secrétaire général du PPA-CI devra répondre à cette convocation ce vendredi 24 février 2023 à 10 heures au cabinet du juge d’instruction. Dans la foulée, le parti avait rassuré les militants que « M. Gbagbo et l’ensemble de la haute direction du PPA-CI suivent cette information avec la plus grande attention ».
« Pour l’heure, le PPA-CI relève avec étonnement que cette convocation, si elle s’avère effective, coïncide avec la tournée de mobilisation que le secrétaire général du parti a entamée il y a quelques jours et qui se poursuivra le samedi 25 février à Yopougon », dans l’Ouest d’Abidjan, avait soupçonné le parti, s’interrogeant sur l’objet de cette convocation.
« En tout état de cause, ne se reprochant absolument rien, le secrétaire général du parti répondra à cette convocation si elle lui est effectivement présentée dans les formes légales », avait déclaré le parti de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo.
AP/APA