Le Sénégal est le premier pays de la région à réagir pour condamner « avec fermeté » les attaques sanglantes du 17 septembre contre des cibles militaires à Bamako.
Le Sénégal a réagi aux attaques terroristes qui ont frappé des sites militaires à Bamako le 17 septembre. Dans un communiqué du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères en date du jeudi 19 septembre, Dakar a exprimé sa tristesse face aux attaques visant l’aéroport international de Bamako et l’école de la gendarmerie à Faladié, qui ont causé des pertes humaines et des blessés.
Le gouvernement sénégalais a condamné« avec la plus grande fermeté toutes les tentatives visant à porter atteinte à l’intégrité du Mali » et « réitère toute sa solidarité au gouvernement et au peuple de ce pays frère ». Dakar a présenté ses vives condoléances aux autorités et au peuple malien, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.
Les attaques ont eu lieu à l’aube du mardi 17 septembre. Une dizaine de djihadistes appartenant au Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) ont attaqué l’école de gendarmerie de Faladié, en périphérie de Bamako. Simultanément, un autre groupe a visé l’aéroport international Modibo Keita Sénou, endommageant plusieurs appareils selon des vidéos diffusées par les assaillants. L’État-major des armées maliennes a confirmé des pertes humaines et matérielles, sans donner de détails précis.
Le GSIM a affirmé avoir tué « des centaines » de personnes, dont des membres des forces armées maliennes et de la société militaire privée russe Wagner. Les jihadistes ont ajouté avoir détruit six aéronefs, dont un drone, dans un communiqué relayé par leur chaîne de propagande « al Zallaqa ».
Les États-Unis, par l’intermédiaire du bureau des affaires africaines, ont exprimé leur « profonde tristesse » et réaffirmé leur solidarité avec le peuple malien. Washington a présenté ses condoléances aux familles touchées et soutient « la détermination du Mali à s’unir pour créer la stabilité et la paix ».
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a condamné ces « actes de violence qui menacent la paix et la sécurité des populations » de la région. L’organisation a réaffirmé son engagement total à soutenir les efforts visant à restaurer la paix et la stabilité, tout en rappelant son opposition à toute forme de terrorisme.
AC/Sf/APA