La prochaine Semaine minière africaine (AMW) mettra en avant le dynamisme du secteur aurifère africain et offrira une plateforme stratégique aux investisseurs mondiaux pour dialoguer avec les principaux acteurs de l’industrie, ont annoncé les organisateurs mardi.
« La prochaine Semaine minière africaine – le principal événement du secteur minier en Afrique – présentera des projets aurifères à fort potentiel, des opportunités d’investissement et des bassins d’exploration émergents à travers le continent », ont déclaré les organisateurs.
L’industrie aurifère africaine demeure un moteur clé des investissements étrangers et de la génération de revenus, avec le Ghana – premier producteur du continent – qui a généré 5 milliards de dollars grâce à son secteur artisanal en 2024 uniquement.
Alors que les nations renforcent leurs partenariats avec des investisseurs mondiaux, de nouveaux projets devraient stimuler la production et accélérer l’industrialisation.
Plusieurs grands projets aurifères sont sur le point de démarrer, consolidant la position de l’Afrique comme une destination minière de premier plan.
Le Ghana renforce sa production avec la future mine Cardinal Namdini, qui devrait entamer sa production commerciale d’ici mi-2025 avec une capacité annuelle de 358 000 onces.
De plus, la mine Ahafo South de Newmont, également au Ghana, vise une première production début 2025, ajoutant 325 000 onces par an, tandis qu’Asante Gold Corporation a lancé une expansion de 525 millions de dollars pour augmenter la production des mines Bibiani et Chirano.
Ailleurs, la Guinée progresse dans son secteur aurifère avec la mine d’or Bankan de Predictive Discovery – un projet de trois millions d’onces prévu pour démarrer en 2027 – qui produira 269 000 onces par an.
Une autre mine guinéenne, la mine Kiniero de Robex, devrait commencer ses opérations en 2025, ajoutant 139 000 onces à la production du pays.
Au Mali, le projet d’expansion Syama Phase 2 de Resolute Mining portera la production annuelle à 400 000 onces une fois mis en service fin 2025.
Le Burkina Faso intensifie également sa production, avec la mine d’or Kiaka de West African Resources visant 258 000 onces par an à partir du troisième trimestre 2025, tandis que la mine Bomboré d’Orezone Gold renforcera l’industrie minière du pays.
L’AMW se tiendra parallèlement à la conférence African Energy Week : Investir dans l’énergie africaine 2025, positionnant davantage Le Cap comme un centre névralgique des discussions sur la croissance tirée par les ressources en Afrique.
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