Le Mozambique a signalé son premier cas suspect de Mpox à la suite de la récente déclaration d’une urgence de santé publique par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Selon le quotidien ‘Notícias’ de Maputo, le 1er cas suspect signalé au Mozambique concerne un homme de 35 ans qui a présenté les symptômes de la maladie. Le patient vit dans le quartier de Bagamoyo, à la périphérie de la capitale, Maputo.
Les autorités sanitaires ont déclaré qu’elles avaient déjà prélevé des échantillons pour confirmer qu’il s’agissait bien d’un cas de Mpox, anciennement appelé Monkeypox.
Le suspect est actuellement hospitalisé et placé sous l’observation de l’Institut national de la santé.
L’apparition de ce cas suspect au Mozambique fait suite à la déclaration par l’OMS, le 14 août, du Mpox comme « urgence de santé publique de portée internationale ».
Cette décision a été motivée par la propagation rapide du virus, qui a été signalé dans plus de 75 pays, avec plus de 20 000 cas confirmés dans le monde.
Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) ont également suivi de près la situation et ont appelé à une réponse continentale coordonnée à l’épidémie.
L’Africa CDC a souligné la nécessité de donner la priorité à la protection des populations vulnérables, en particulier dans les pays disposant de ressources et d’infrastructures de santé limitées.
Le Mpox est une maladie virale infectieuse qui peut toucher à la fois l’homme et d’autres animaux.
Bien que le virus ait été initialement découvert chez des singes de laboratoire, on sait aujourd’hui que les singes ne sont pas l’hôte principal.
Le changement de nom de « Monkeypox » à « Mpox » a été mis en œuvre pour éviter une stigmatisation potentielle.
Les premiers symptômes de l’infection par le virus Mpox comprennent de la fièvre, des douleurs musculaires, des maux de gorge et de la fatigue, suivis d’une éruption cutanée douloureuse et d’un gonflement des ganglions lymphatiques. Dans les cas graves, la maladie peut entraîner des complications, voire la mort.
JN/fss/Sf/APA