Le Mozambique est en train d’évaluer les dégâts causés au principal poste frontière du pays, Ressano Garcia, après les manifestations qui ont secoué le pays au cours des deux dernières semaines, suite aux résultats des élections générales.
Les autorités mozambicaines sont en train d’évaluer les dommages subis par le principal poste frontière du pays suite aux manifestations post-électorales des deux dernières semaines, a déclaré dimanche le ministre des Transports, Mateus Magala.
S’exprimant après avoir visité le poste frontière de Ressano Garcia, dans la province de Maputo, M. Magala a déclaré que les infrastructures vandalisées pourraient se chiffrer à plusieurs millions.
« Nous parlons de millions et de millions de dollars. C’est un recul par rapport aux efforts que nous avions déjà accomplis, et ces actes de vandalisme ont terni notre réputation », a déclaré M. Magala.
Il a ajouté que le gouvernement agirait rapidement pour s’assurer que les opérations au point d’entrée reviennent à la normale aussi vite que possible.
Les dégâts ont été causés par des partisans de l’opposition qui ont protesté contre les allégations de fraude électorale lors des élections générales du mois dernier, qui ont maintenu au pouvoir le parti Frelimo.
Par ailleurs, ce week-end, Fernando Tinga, le porte-parole de l’autorité fiscale du Mozambique, a estimé que la fermeture pendant trois jours du poste frontière vital de Ressano Garcia avait entraîné une perte de revenus considérable de plus de 400 millions de meticais.
Le port a rouvert ses portes aux mouvements de marchandises le week-end dernier, après une accalmie des protestations.
JN/lb/ac/Sf/APA