L’accord de financement signé jeudi 10 octobre entre le Maroc et de la BEI qui mobilisera 532 millions $, comme première tranche d’une initiative plus vaste d’un milliard d’euros visant à revitaliser les zones et améliorer les conditions de vie des communautés touchées par le séisme.
Le Maroc a officialisé, en collaboration avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI), un accord majeur destiné à financer le Programme intégré de reconstruction et de modernisation post-séisme dans la région d’Al Haouz. Cet accord, signé jeudi, représente un engagement financier de 5,65 milliards de dirhams (environ 532 millions de dollars américains), visant à restaurer et moderniser les infrastructures essentielles dans les zones durement frappées par le récent séisme.
Selon les déclarations de Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, à l’Agence Maghreb Arabe Presse (MAP), ce partenariat stratégique permettra de mobiliser les ressources nécessaires à la reconstruction des infrastructures endommagées, tout en assurant la réhabilitation des services publics dans les zones affectées. Le programme sera mis en œuvre en deux phases étalées sur une période de cinq ans. La première phase sera consacrée à la restauration des infrastructures vitales, en priorité les routes, pour rétablir la circulation et l’accès aux services de base. La seconde phase, plus ambitieuse, s’attachera à créer un modèle de développement territorial et socioéconomique intégré, visant à relancer l’économie locale et à renforcer la résilience des populations.
Ioannis Tsakiris, vice-président de la BEI, lors de sa visite officielle au Maroc, a mis en avant l’importance de ce projet pour le rétablissement des services vitaux dans les régions sinistrées, tout en insistant sur la dimension durable et résiliente des infrastructures qui seront reconstruites. « Ce financement permettra non seulement de remettre en état les infrastructures essentielles, mais aussi d’assurer leur modernisation en les rendant plus résilientes et respectueuses de l’environnement », a-t-il déclaré.
La BEI, connue pour son engagement en faveur des objectifs climatiques et du développement durable, s’est également engagée à soutenir la reconstruction d’écoles, de routes et d’hôpitaux aux normes internationales. Cette initiative s’inscrit pleinement dans les objectifs du Partenariat vert UE-Maroc, qui prône des infrastructures durables et une action renforcée contre le changement climatique.
En ligne avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, ce programme de reconstruction vise notamment à garantir une éducation de qualité (ODD 4), un accès aux soins de santé (ODD 3) et une action renforcée contre le changement climatique (ODD 13). À travers cette initiative, le Maroc confirme son engagement à reconstruire des infrastructures plus robustes et durables, tout en jetant les bases d’un avenir résilient face aux catastrophes naturelles.
RT/ac/Sf/APA