Les forces conjointes de l’Alliance des États du Sahel (AES) poursuivent leur offensive contre les groupes armés dans la région, en s’appuyant notamment sur leurs capacités de frappe aérienne.
L’Alliance des États du Sahel (AES) a mené plusieurs opérations militaires au Mali ces derniers jours, selon un communiqué publié dimanche par l’état-major général des Forces armées maliennes FAMa.
Le 28 mars, les forces de l’AES ont intercepté un véhicule à Djidara, dans la région de Gao (nord). Selon le communiqué parvenu à APA, ce véhicule qui aurait été volé au Niger, un mois auparavant, était conduit par deux personnes identifiées comme Adama Harouna et Lamine Sidy Ould décrits comme des terroristes présumés par les autorités militaires.
Le 29 mars, des vecteurs aériens de la confédération ont observé des groupes à moto tentant de traverser les frontières entre les trois pays membres de la Confédération. Une première frappe a été menée dans le secteur de Hourara, suivie d’une seconde dans le secteur de Fitilli, toujours dans la région de Gao, visant un véhicule pick-up.
L’état-major affirme que ces opérations s’inscrivent dans le cadre des actions coordonnées de la force unifiée de l’AES et souligne que les opérations se poursuivent dans la région.
Aucun bilan précis n’a été communiqué concernant ces opérations, au-delà de la mention de « plusieurs terroristes neutralisés » et d’équipements détruits selon les sources militaires.
Le Mali, le Niger et le Burkina Faso disposent dans leur arsenal aérien de drones armés de fabrication turque, qui sont régulièrement déployés dans ce type d’opérations transfrontalières. Ces équipements ont considérablement renforcé les capacités de surveillance et de frappe des forces de l’AES depuis leur acquisition.
L’Alliance des États du Sahel regroupe le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois pays actuellement dirigés par des gouvernements militaires.
AC/Sf/APA