La Tunisie, confrontée à une légère baisse de sa production électrique, couvre 14 % de ses besoins grâce aux importations d’Algérie et de Libye. Malgré une part croissante des énergies renouvelables, celles-ci restent marginales, tandis que la demande, portée par l’industrie, reflète un ralentissement économique global.
La Tunisie continue de s’appuyer sur les importations d’électricité de ses voisins pour répondre à la demande locale, notamment d’Algérie et de Libye pour 14% de ses besoins.
Cette dépendance survient dans un contexte de légère baisse de la production totale d’électricité, qui a reculé de 2 % sur un an, et d’une prépondérance de l’électricité produite à partir de gaz naturel, malgré une baisse de 3 % dans ce secteur.
Selon l’Observatoire tunisien de l’énergie et des mines, les achats d’électricité en provenance de l’Algérie et de la Libye ont couvert 14 % des besoins du marché tunisien à fin novembre 2024.
Les énergies renouvelables, bien qu’en croissance, ne représentent encore que 5 % de la production nationale.
Parallèlement, les ventes d’électricité ont diminué de 1 %, témoignant d’un ralentissement dans les secteurs industriels et résidentiels, tandis que la demande reste dominée par les industries, qui consomment 57 % de la demande des clients en haute et moyenne tension.
SL/ac/Sf/APA