La Côte d’Ivoire qui a décidé, depuis la COP 21, de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30,41% d’ici à 2030, projette d’atteindre 10% de véhicules électriques dans son parc automobile.
Dans le cadre de son programme de rajeunissement du parc automobile national, estimé à plus de 1,5 million de véhicules, le gouvernement ivoirien prévoit d’équiper une partie de ce parc en véhicules électriques, ainsi que le transport urbain, à hauteur d’au moins 10%.
Aujourd’hui, plusieurs concessionnaires offrent, outre les véhicules thermiques, des véhicules électriques. Sur le marché des véhicules électriques, l’on a des entreprises telles que MG Motors, RIMCO et le Groupe CFAO, à travers sa filiale Loxea.
C’est dans ce contexte que Loxea, la filiale du Groupe CFAO, spécialisée dans les solutions de mobilité, a lancé le 27 mars 2024, à Abidjan, sa première gamme électrique du constructeur BYD (Chine), l’un des leaders mondiaux du secteur.
Face aux défis environnementaux et à la nécessité d’adopter des solutions de mobilité plus durables, BYD, leader mondial des véhicules à nouvelle énergie, s’impose en Côte d’Ivoire avec une alternative innovante et écologique.
Depuis son lancement officiel dans le pays, la filiale s’est engagée à offrir des véhicules électriques fiables, économiques et adaptés aux réalités locales. Elle s’est donnée pour challenge d’imposer cette forme de mobilité en Côte d’Ivoire qui a l’un des meilleurs taux d’électrification en Afrique.
« Les objectifs du gouvernement sont d’arriver à 10% de véhicules électriques dans le parc automobile », a indiqué ce vendredi 21 février 2025, à la presse, M. Nicolas Richard, directeur général de Loxea, assurant d’« une accélération des ventes aujourd’hui, alors qu’au départ c’était timide ».
La start-up EV Tech, installée en Côte d’Ivoire, il y a plus de trois ans, et qui développe des solutions de recharge à travers le pays, opère en partenariat avec Loxea. Selon Nicolas Richard, « le Groupe CFAO a même pris des parts dans cette entreprise pour pouvoir développer le réseau de recharge ».
Le groupe dispose d’un réseau de bornes de recharge dans certaines grandes villes du pays, notamment à Abidjan (25 points de recharge), Yamoussoukro (2 points de recharge), Bouaké (1 point de recharge), et une borne à Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.
Il prévoit, par ailleurs, un plan de développement à très court terme sur l’axe reliant Abidjan à San-Pedro avec deux stations, notamment une sur la ville de Fresco et une sur celle de Sassandra, dans le Sud-ouest ivoirien.
Avec une autonomie de plus de 400 Km, « on a des coûts de recharge huit à dix fois moins chers que le carburant », a souligné Nicolas Richard. Pour la recharge, l’on peut passer 2h du temps pour les bornes en continu et 10h à 12h pour les bornes avec le courant alternatif.
AP/Sf/APA