Le ministre guinéen de la Sécurité a visité un centre antiterroriste rwandais dans l’optique de s’en inspirer pour former les forces de police de son pays.
Face aux défis sécuritaires croissants en Afrique de l’Ouest, la Guinée se tourne vers l’expertise rwandaise en matière de lutte antiterroriste.
Le ministre guinéen de la Sécurité et de la Protection civile, le Général Bachir Diallo, a visité mardi le Centre de formation de lutte contre le terrorisme de Mayangé, à 49 kilomètres de Kigali, dans le cadre d’une mission de coopération sécuritaire au Rwanda.
Lors de cette visite, le ministre guinéen a été informé des différents modules enseignés dans ce centre stratégique, notamment les formations en forces spéciales, antiterrorisme et renseignement. L’objectif est d’intégrer ces programmes dans le cursus de l’école nationale de la police guinéenne.
« Cette coopération pourrait aider dans la mise en œuvre des différentes stratégies de la lutte contre le crime organisé, y compris le terrorisme », a déclaré le général Diallo, dont la visite s’est achevée par un exercice grandeur nature.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des forces de sécurité guinéennes, alors que la région ouest-africaine fait face à des défis sécuritaires croissants.
Le Rwanda est exposé à la menace terroriste en raison de sa proximité avec la République démocratique du Congo, où opère une branche de l’État islamique.
AC/Sf/APA