Le ministère gambien du Commerce réfute les allégations sur les réseaux sociaux concernant d’éventuelles restrictions sur l’importation de farine, et clarifie sa politique douanière.
Le ministère gambien du Commerce, de l’Industrie et de l’Emploi a formellement démenti l’existence d’un embargo sur les importations de farine de blé, en réponse à des allégations publiées sur les réseaux sociaux.
Dans un communiqué parvenu à APA, le ministère précise que les droits de douane sur la farine, fixés à 47% depuis juillet 2013, visent à protéger l’industrie locale, notamment la Gambia Milling Corporation et Nessim Flour Mill. Cette mesure s’inscrit dans une politique plus large de soutien aux industries nationales, similaire à celle appliquée pour les secteurs de l’oignon, de la pomme de terre et du ciment.
Le ministère réfute également les accusations concernant un monopole présumé de Fouta Trading sur les importations.
« Deux entreprises, désignées par l’Union des boulangers et non par le gouvernement, ont reçu des quotas d’importation », précisent les autorités gambiennes, soulignant que Fouta Trading n’en fait pas partie.
Ces importations spéciales visent à maintenir le prix du pain à 10 dalasis (0,14 dollars américains) grâce à un mélange avec la production locale. Le ministère dément par ailleurs que les importateurs soient contraints de payer des surcoûts, les droits étant strictement fixés à 47% de la valeur CAF.
Le ministère invite les investisseurs potentiels à solliciter les conseils des autorités compétentes, notamment l’Agence de promotion des investissements et des exportations, avant tout engagement dans le secteur.
AC/Sf/APA