Le Conseil d’Administration de la Banque mondiale a approuvé un nouveau prêt de 500 millions de dollars destiné à améliorer la protection des populations les plus vulnérables contre les risques sanitaires et climatiques, étendre le système de protection sociale et renforcer la résilience face aux événements catastrophiques.
« Le Maroc, comme beaucoup d’autres pays, continue de faire face à une série de chocs, et les populations les plus vulnérables sont les plus touchées, a affirmé Jesko Hentschel, Directeur pays pour le Maghreb et Malte à la Banque mondiale. Les Marocains font preuve d’une forte résilience, et pour les soutenir dans cet effort, le gouvernement continuera à étendre la couverture de l’assurance maladie, à promouvoir un meilleur accès à des soins de santé abordables au niveau national, à renforcer la gouvernance dans le secteur de la santé, à soutenir la mise en œuvre du programme d’aides sociales directes, et à améliorer la protection contre les risques climatiques. »
En 2022, le gouvernement marocain a réalisé des progrès significatifs dans la mise en œuvre des réformes. À titre d’exemple, le nombre de personnes éligibles à l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) a plus que doublé, passant de 10 millions (bénéficiaires du RAMED, le régime d’assistance médicale) à 22 millions (éligibles à l’AMO-Tadamon et à l’AMO‑TNS). De plus, le cadre juridique du secteur de la santé a été revu, ce qui a permis de réorganiser le système national de santé. Ce deuxième cycle de financement permettra aussi d’adapter les services de santé afin de mieux répondre aux risques sanitaires.
Le nouveau financement soutient également les réformes visant à créer et à mettre en œuvre le programme d’aides sociales directes, qui constitue une étape cruciale dans l’harmonisation et l’expansion du système de protection sociale. En outre, le financement permettra de continuer à soutenir le gouvernement dans le renforcement du cadre institutionnel et de coordination en matière de gestion des risques climatiques et des catastrophes et dans le développement de régimes d’assurance et d’autres mécanismes de solidarité pour protéger les agriculteurs, souvent vulnérables face aux sécheresses et autres événements climatiques extrêmes.
HA/APA