Jimmy Butler, star des Golden State Warriors, entretient un lien fort avec le Sénégal, un pays qu’il porte dans son cœur et honore à travers ses gestes et ses réseaux sociaux.
Le basketteur américain Jimmy Butler, nouvelle recrue et star des Golden State Warriors, entretient un lien particulier avec le Sénégal, un pays qu’il porte dans son cœur et dont il arbore parfois fièrement les couleurs sur ses chaussures lors de ses matchs. Son attachement dépasse le simple symbole : il s’est rendu au Sénégal, il y a quelques années, pour mieux comprendre les racines de son ami et entraîneur personnel, Remy Ndiaye, mais aussi pour s’imprégner de la culture sénégalaise qui l’inspire profondément.
Lors de son séjour, Butler a exploré Dakar, s’arrêtant notamment au Monument de la Renaissance africaine, où il a échangé avec Remy Ndiaye sur l’histoire et la symbolique de cette statue emblématique. « Le président (Abdoulaye Wade remplacé en 2012 par Macky Sall qui a lui-même cédé le pouvoir, en mars 2024, à Bassirou Diomaye Faye) voulait symboliser l’Afrique avec ça », explique Ndiaye. Avec son franc-parler habituel, Butler réagit immédiatement : « Le président n’a pas construit ça. » Son ami rectifie en riant : « Le président d’avant l’a rendu possible. »
Loin d’être un simple voyage touristique, cette immersion a permis à Butler de s’imprégner du quotidien des Sénégalais. Il a été chaleureusement accueilli par la famille de Remy Ndiaye, partageant des souvenirs et découvrant l’importance du basket dans la jeunesse sénégalaise. « Remy, quand tu changeais, tu venais ici regarder la télé, les matchs de Philly ? », demande-t-il avec curiosité. Ndiaye confirme : « Oui, à 1 heure du matin. » Ces échanges lui permettent de mieux comprendre les sacrifices et la détermination de son ami, dont le parcours l’a profondément marqué.
Sur le terrain où Ndiaye a grandi, Butler n’a pas pu résister à la tentation de jouer avec les jeunes talents locaux. Fidèle à son esprit de compétition, il enchaîne les paniers et taquine son ami : « Peu importe le pays où je suis, je marque. » Avec humour, il ajoute : « Remy ne peut pas me défendre, jamais. » L’ambiance est bon enfant, mais la connexion avec le basket sénégalais est bien réelle.
Ce séjour a laissé une empreinte durable sur Butler. Preuve de cette affection, le 8 février dernier, alors qu’il venait à peine de rejoindre les Golden State Warriors en provenance du Miami Heat, il a posté sur ses réseaux sociaux une image de lui accompagnée du texte « joining the tens », où il apparaît entouré de plusieurs joueurs portant le numéro 10, dont le Sénégalais Sadio Mané. Un clin d’œil qui illustre encore une fois son attachement au pays et aux valeurs qu’il partage avec ses athlètes.
Plus qu’un simple voyage, cette expérience au Sénégal a renforcé le lien profond entre Jimmy Butler et ce pays qu’il considère comme une source d’inspiration. À travers ses rencontres, ses découvertes et son amour pour le basket sénégalais, il continue d’afficher un respect sincère pour cette terre qui l’a tant marqué.
AC/APA