En Guinée-Bissau, l’heure est à la transparence fiscale pour les candidatures aux élections législatives prévues pour novembre 2024, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale en décembre 2023 par le président Umaro Sissoco Embaló.
À l’approche des élections législatives prévues pour le 24 novembre, le ministre des Finances de la Guinée-Bissau, Ilídio Vieira Té, a annoncé la création d’une commission ad hoc multisectorielle pour garantir la transparence fiscale des candidats. Cette initiative vise à veiller à ce que tous les participants respectent les obligations fiscales légales.
Les élections législatives avaient été fixées à cette date après la dissolution de l’Assemblée populaire en décembre 2023 par le président Umaro Sissoco Embaló. Cette décision a été prise au lendemain de ce que le président a qualifié de tentative de coup d’État.
Le président de l’Assemblée dissoute, Domingos Simões Pereira, chef du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), est rentré à Bissau dimanche après avoir quitté le pays pendant sept mois. Sa formation politique avait conduit la coalition majoritaire au parlement.
La commission sera présidée par Mohamed Baldé, juge du Tribunal Fiscal, et comprendra des représentants de la Direction générale des contributions et impôts, de la Direction générale du budget, de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique, du Ministère Public et de la Police judiciaire. Sa mission sera de vérifier les dossiers de régularité fiscale des candidats avant de soumettre les résultats au Ministre des Finances pour décision finale.
Le ministre Ilídio Vieira Té a précisé que cette mesure prend effet immédiatement, avec des communications officielles transmises aux institutions concernées sans délai, démontrant ainsi l’engagement du gouvernement envers un scrutin équitable et conforme aux lois fiscales en vigueur.
AC/Sf/APA