Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent essentiellement de l’impulsion que le président de la République Macky Sall compte donner à son gouvernement pour notamment trouver des solutions aux mortels accidents de la route.
Sous le titre « Le pouvoir en Sall d’urgence », L’Observateur informe que le président de la République Macky Sall, lors du Conseil des ministres tenu hier mercredi, a signifié à ses ministres le nouveau rythme qu’il veut imposer au gouvernement ».
Le Soleil indique que « Macky Sall presse son gouvernement » pour qu’il s’occupe efficacement de l’insécurité routière, de la rentrée scolaire et de la santé. En effet, rapporte le quotidien national, le chef de l’Etat relève l’urgence de resserrer les conditions de délivrance des permis de conduire, et de renforcer les contrôles systématiques et les présences dissuasives des forces de défense et de sécurité sur les différents axes autoroutiers et routiers du pays ».
Selon Le Soleil, le chef de l’Etat « soucieux de promouvoir une culture de la performance et de la stabilité dans le système éducatif, invite le gouvernement, en relation avec les acteurs de l’Ecole et de l’Université, dans le cadre d’un dialogue social inclusif et responsable, à mettre en synergie toutes les bonnes volontés et les actions appropriées en vue de garantir le succès d’une année scolaire et universitaire apaisée ».
En ce qui concerne les violences xénophobes notées ces derniers jours en Afrique du Sud, le quotidien national précise qu’il n’y a eu « aucune victime sénégalaise contrairement aux informations véhiculées dans les réseaux sociaux ». Toutefois, Moïse Sarr, le Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères en charge des Sénégalais de l’extérieur a conseillé, dans les colonnes du Soleil, ses compatriotes établis dans la nation arc-en-ciel « de rester chez eux et d’éviter les zones à risque ».
EnQuête souligne que « l’Afrique du Sud renoue avec ses vieux démons. Les 1er, 2 et 3 septembre, le pays de Nelson Mandela a été le théâtre de violentes attaques d’autochtones contre des étrangers africains. Armés de machettes et de haches, ils ont pillé et brûlé une cinquantaine de magasins, des entreprises et des gros-porteurs appartenant à ceux qu’ils considèrent être des envahisseurs ». Pour l’instant, cinq personnes ont perdu la vie dans ces heurts.
En tout cas, la plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg (le Sénégal que l’on veut, en langue wolof), a demandé au gouvernement du Sénégal de « convoquer l’Ambassadeur de l’Afrique du Sud à Dakar (afin de) lui remettre une lettre de protestation au nom du peuple sénégalais ».
Dans l’affaire Adama Gaye, Le Quotidien fait savoir que ce journaliste-consultant « a été entendu hier (mercredi) par le Doyen des juges pendant quatre heures. Il a maintenu devant le magistrat-instructeur certains propos (tout) en niant évidemment les insultes ». Ce journal renseigne qu’ « après ce face-à-face, ses avocats ont introduit une demande de liberté provisoire qui sera appréciée par le juge qui dispose de cinq jours pour statuer ».
Formé au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information de Dakar (Cesti), Adama Gaye est poursuivi pour « offense au Chef de l’Etat » et pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » en raison de ses publications sur les réseaux sociaux (surtout Facebook)
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