Momodou Taal, un étudiant pro-palestinien dont le visa a été révoqué en raison de son activisme, a annoncé son départ volontaire des États-Unis afin d’éviter une expulsion.
Taal fait partie des plus de 300 étudiants dont les visas ont été annulés par les autorités américaines à la suite des manifestations contre Israël sur les campus universitaires depuis le début du conflit à Gaza en 2023.
Craignant son arrestation après avoir porté plainte contre l’administration Trump pour atteinte à la liberté d’expression, il s’était caché.
Diplômé de l’Université Cornell et citoyen britannico-gambien, Taal a perdu un recours juridique visant à empêcher son expulsion. Il a néanmoins affirmé quitter les États-Unis « la tête haute ».
Sur X, il a écrit : « Compte tenu de ce que nous avons vu aux États-Unis, j’ai perdu confiance dans le système judiciaire pour garantir ma sécurité et ma liberté d’expression. J’ai pris la décision de partir selon mes propres conditions. »
L’Université Cornell, institution de renom dans l’État de New York, l’avait suspendu à deux reprises pour son activisme en faveur de la cause palestinienne, notamment après l’attaque du Hamas en avril 2023.
Il avait notamment publié sur X : « Gloire à la Résistance », en réaffirmant son soutien à la libération de la Palestine « du fleuve à la mer ».
Une loi américaine sur l’immigration et la nationalité permet au Département d’État de révoquer le visa de ressortissants étrangers dont les opinions sont jugées « contraires à la politique étrangère et aux intérêts de sécurité nationale » des États-Unis.
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