Les décisions des Américains de suspendre le financement de la réponse nationale éthiopienne au VIH auront des conséquences particulièrement graves, touchant plus de 270 000 bénéficiaires dans les régions d’Oromia, de Gambella et à Addis-Abeba, selon un avertissement du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA).
Les récentes décisions des Etats-Unis de suspendre le financement de la réponse nationale éthiopienne au VIH seront « particulièrement graves », affectant plus de 270 000 bénéficiaires dans les régions d’Oromia et de Gambella, ainsi qu’à Addis-Abeba, a averti le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA).
L’avertissement est venu après que l’administration Trump a gelé l’aide étrangère, fermant une grande partie des programmes humanitaires, de développement et de sécurité de l’USAID dans le monde entier.
En conséquence, le ministère éthiopien de la Santé a ordonné mercredi aux bureaux de santé de cesser toutes les activités et paiements liés aux employés embauchés dans le cadre du soutien budgétaire du gouvernement américain, citant la fin du financement de l’USAID.
Dans un communiqué publié jeudi, l’ONUSIDA a déclaré que « la suspension de l’aide américaine aux programmes communautaires et aux centres d’accueil au service des femmes, des jeunes filles et des populations prioritaires à haut risque d’infection par le VIH signifie que des dizaines de milliers de personnes ne pourront plus accéder aux services essentiels ».
Les services comprennent le dépistage du VIH, le traitement antirétroviral, la prophylaxie pré-exposition pour la prévention du VIH, le dépistage de la tuberculose, les infections sexuellement transmissibles et le soutien à la lutte contre la violence basée sur le genre.
L’agence a également noté que « la fermeture de nombreux centres d’accueil et la résiliation des contrats des travailleurs de proximité et des éducateurs pairs vont effectivement mettre fin au soutien aux groupes vulnérables ».
L’USAID a déclaré que l’interruption des services à Addis-Abeba, Oromia et Gambella exposera 235 560 personnes au risque de nouvelles infections par le VIH et de maladies sexuellement transmissibles.
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