Les autorités sénégalaises ont récemment tiré la sonnette d’alarme sur les risques de débordement du fleuve Sénégal, provoqués par les importantes précipitations enregistrées dans la région nord du pays. Cette situation a perturbé la circulation fluviale, entraînant parfois des accidents graves, comme celui survenu le lundi 26 août dans le village de Nabaji Civol, où cinq personnes sont portées disparues.
Les victimes se trouvaient à bord d’une pirogue en compagnie de huit autres passagers lorsque l’embarcation a percuté une poutre d’un pont en construction sur un bras du fleuve. Tandis que le reste de l’équipage a réussi à rejoindre la rive, les disparus, habitués à traverser ce cours d’eau pour leurs activités rizicoles dans un village voisin, n’ont toujours pas été retrouvés.
Les sapeurs-pompiers, dépêchés sur les lieux, ont mené des recherches pendant trois heures, sans succès. « Aucun corps n’a été retrouvé », a déclaré le lieutenant Ignace François Ndiaye au correspondant de l’Agence de presse sénégalaise, précisant que les personnes disparues sont âgées de 11 à 41 ans.
« Nous invitons les usagers de ce bras du fleuve à porter des gilets de sauvetage », a-t-il insisté, avant d’encourager la population à éviter de « surcharger les pirogues si le niveau de l’eau est élevé », comme c’est le cas actuellement dans le fleuve Sénégal. Ce cours d’eau, long de 1 750 kilomètres, traverse la Guinée, la Mauritanie, le Mali, et le Sénégal.