La visite d’une délégation de l’agence atomique s’inscrit dans le sillage de l’ambition affichée par le capitaine Ibrahim Traoré, en 2023, de doter le pays d’une centrale nucléaire afin de réduire la dépendance énergétique.
Une délégation de l’Agence fédérale de l’énergie atomique (ROSATOM) séjourne depuis dimanche 04 août 2024, à Ouagadougou, où elle a rencontré le ministre burkinabè de l’Energie, Yacouba Zabré Gouba.
Selon le ministre, cette visite vise à mettre en exécution la feuille de route, signée en mars 2024 entre les deux parties, pour la construction d’une centrale nucléaire au Burkina. « On va échanger sur des aspects beaucoup plus techniques, permettant de jeter tout ce qui est préalable, pour tout mettre en œuvre afin de démarrer la construction effective de cette centrale », a indiqué M. Gouba.
Les discutions vont porter sur la réalisation et les impacts du projet et vont impliquer les ministères de l’Environnement, de l’Enseignement supérieur, de la Santé et de l’Agriculture. Les experts de la société ROSATOM « vont toucher du doigt les réalités de la question énergétique au Burkina Faso », a estimé le représentant du gouvernement, qui pense qu’une centrale nucléaire pourra « résoudre définitivement et de façon pérenne le déficit énergétique » du Burkina.
La centrale nucléaire « sera un fait palpable (…). Les deux parties mettront tout en œuvre pour pouvoir livrer l’infrastructure dans un délai raisonnable », a promis le ministre de l’Energie. Le gouvernement burkinabè et le géant russe de la technologie nucléaire ont signé en octobre 2023, un mémorandum d’entente pour la construction d’une centrale nucléaire au Burkina afin de doubler sa production d’électricité d’ici 2030.
DS/Sf/te/APA