Le Burkina est confronté à une crise sécuritaire depuis une décennie.
La crise humanitaire causée par l’insécurité au Burkina Faso a entraîné le déplacement massif de milliers de personnes, les forçant à quitter leurs foyers pour trouver refuge dans des zones plus sûres à travers le pays. Cette situation de déplacement les expose souvent à une grande vulnérabilité, car elles se retrouvent privées de moyens de subsistance stables.
Face à cette réalité préoccupante, l’ONG Plan International a pris des mesures concrètes pour répondre aux besoins urgents de ces populations déplacées.
A Kaya, à 100 km au nord de Ouagadougou, plus de 200 femmes déplacées « ont été organisées, formées et équipées » pour exploiter des champs communautaires appelés « champs de la paix », annonce l’ONG Plan international Burkina.
« A la fin de la saison hivernale, les femmes des Champs de la Paix ont produit 8 tonnes de gombo, 700 kg de haricots et 500 kg de mil malgré les faibles précipitations », ajoute l’ONG.
Les « Champs de la paix » occupent les déplacées, leur permettent de se faire de l’argent, et d’apprendre à vivre ensemble.
Mis en œuvre avec les femmes des communautés hôtes, il s’agit d’« une initiative qui consiste à organiser les femmes dans le but de cultiver un champ communautaire, tout en profitant pour socialiser et créer des liens favorables a la promotion de la paix ».
La crise sécuritaire a contraint plus de 2 millions de personnes à fuir leurs villages pour trouver refuge dans d’autres localités.
La ville de Kaya dans le Centre Nord est devenue l’une des localités qui abritent plusieurs dizaines de milliers de personnes déplacées internes (PDI).
Dans cette situation, l’Etat et ses partenaires accompagnent les initiatives endogènes qui permettent de redonner l’espoir.
DS/ac/APA