La question des visas Schengen refait surface en Algérie, où la pénurie persistante de rendez-vous, notamment vers l’Espagne, alimente un système parallèle de revente illégale de créneaux.
Face à la persistance de l’indisponibilité des créneaux de rendez-vous pour les visas Schengen, notamment vers l’Espagne, le député algérien Rachid Cherchar a interpellé le ministère des Affaires étrangères afin de réclamer une enquête sur la revente illégale de rendez-vous par des réseaux informels.
Cette problématique met en lumière la nécessité d’un contrôle renforcé des prestataires externes opérant dans les procédures de visas, ainsi qu’une meilleure protection des usagers face aux pratiques illicites.
Selon les témoignages relayés en ligne, les rendez-vous censés être accessibles gratuitement via la plateforme de BLS International, prestataire officiel chargé du traitement initial des demandes, sont souvent introuvables.
Cette rareté alimente un système parallèle dans lequel des créneaux sont revendus à prix élevés, en particulier via les réseaux sociaux.
Malgré l’introduction d’un nouveau système censé fluidifier la prise de rendez-vous, les usagers continuent de faire face à des blocages réguliers, les contraignant à reporter leurs projets de voyage.
Les tarifs pratiqués dans le cadre de ce marché noir varient fortement et ne s’accompagnent d’aucune garantie quant à l’acceptation du rendez-vous ni à la suite donnée à la demande.
Cette situation affecte chaque jour un grand nombre de demandeurs algériens, qui sollicitent un visa pour des motifs variés.
Dans ce contexte, l’absence de transparence et la spéculation sur un service public soulèvent de vives inquiétudes.
SL/ac/Sf/APA