Face aux troubles post-électoraux au Mozambique, Pretoria et Maputo ont décidé de renforcer la sécurité à leurs postes-frontières communs. Cette initiative vise à préserver l’intégration régionale et à limiter les impacts économiques causés par les perturbations récentes.
L’Afrique du Sud et le Mozambique ont convenu de renforcer la sécurité à leurs postes-frontières communs en réponse aux troubles survenus suite aux élections contestées de Maputo. Cette décision a été actée lors d’une réunion interministérielle conjointe tenue mercredi à Malelani, dans la province sud-africaine de Mpumalanga.
L’Afrique du Sud était représentée par le ministre des Relations internationales et de la Coopération, Ronald Lamola, et le Mozambique par le ministre de l’Intérieur, Pascoal Ronda. La rencontre a porté sur des mesures conjointes pour limiter les perturbations aux principaux postes-frontières, notamment ceux de Lebombo et Ressano Garcia.
Dans un communiqué conjoint, les ministres ont déclaré : « Les deux pays s’efforceront de protéger et sécuriser les infrastructures de facilitation des échanges, tout en poursuivant leur collaboration pour minimiser les perturbations à l’intégration régionale, y compris les chaînes de valeur transfrontalières associées. »
Les troubles post-électoraux au Mozambique ont affecté les économies des deux pays, entravant la libre circulation des personnes et des biens. De nombreuses entreprises ont enregistré des pertes liées aux perturbations des échanges commerciaux, alimentant les craintes d’une insécurité alimentaire et énergétique prolongée si la crise persiste.
Les ministres ont insisté sur l’importance de sécuriser les infrastructures commerciales et de préserver l’intégration régionale. Ils ont également réaffirmé leur engagement à collaborer pour surmonter les défis sécuritaires et économiques posés par la situation actuelle.
JN/fss/ac/Sf/APA