Le protocole d’accord entre les parlements marocain et français prévoit plusieurs initiatives, notamment des échanges d’expériences dans les secteurs de l’activité parlementaire.
Le président de la Chambre des représentants marocaine, Rachid Talbi Alami, et la présidente de l’Assemblée nationale française, Yaël Braun-Pivet, ont signé mercredi à Rabat un protocole de coopération parlementaire.
Cet accord ambitieux vise à approfondir les relations bilatérales par la mise en œuvre de plusieurs initiatives, notamment des échanges d’expériences, des missions d’étude et l’organisation d’événements conjoints portant sur des thématiques d’intérêt commun aux niveaux bilatéral et international.
Par ailleurs, les deux parties se sont engagées à revitaliser les relations entre leurs institutions législatives respectives en relançant les réunions du Forum interparlementaire franco-marocain. Ce cadre de dialogue permettra de renforcer davantage les synergies et de promouvoir une compréhension mutuelle des enjeux globaux.
Le protocole prévoit également des échanges techniques entre les administrations parlementaires, mettant l’accent sur le partage d’expertise dans des domaines stratégiques tels que le droit, la législation, la diplomatie parlementaire, et d’autres thématiques d’intérêt partagé.
Yaël Braun-Pivet, qui effectue une visite officielle de trois jours au Maroc dans le cadre de cette mission diplomatique, a entamé son séjour par des entretiens avec plusieurs hauts responsables marocains, notamment une rencontre prévue avec le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
Sa visite intervient dans le sillage de la visite d’État historique effectuée par le président français Emmanuel Macron à Rabat en octobre dernier. Lors de ce déplacement, le chef de l’État français avait réaffirmé l’attachement de son pays au renforcement des liens avec le Maroc et apporté un soutien explicite au plan d’autonomie proposé par le Royaume pour la région du Sahara.
Dans un discours prononcé devant le Parlement marocain, Emmanuel Macron avait qualifié la relation franco-marocaine de « lien d’amitié unique ». Il avait également exprimé son ambition d’ouvrir un « nouveau chapitre » de collaboration stratégique avec le Maroc, intégrant non seulement la France et le Royaume, mais aussi l’Union européenne et, plus largement, la région du Maghreb.
« Je perçois l’opportunité et l’impératif d’écrire ensemble un nouveau chapitre, afin de relever les défis du XXIᵉ siècle », avait déclaré le président français. Il avait ainsi tracé les contours d’un partenariat inédit et ambitieux, tourné vers l’avenir et enraciné dans des valeurs partagées.
MK/ac/Sf/APA