Washington appelle toutes les parties prenantes au Mozambique à s’abstenir de toute violence et à s’engager dans une collaboration significative pour rétablir la paix et favoriser l’unité.
Le 26 décembre 2024, à Maputo, les États-Unis ont exprimé leur profonde préoccupation concernant la décision récente du Conseil constitutionnel mozambicain sur les élections nationales du 9 octobre.
Cette décision confirmant une victoire controversée du parti au pouvoir, rendue publique le 23 décembre, survient dans un climat de tensions marqué par des allégations d’irrégularités et un manque de transparence tout au long du processus électoral.
Selon des organisations de la société civile, des partis politiques, des médias et des observateurs internationaux, y compris des délégations américaines, le processus de dépouillement des voix a été entaché d’irrégularités significatives.
Ces anomalies, combinées à des pratiques jugées opaques durant l’ensemble de la période électorale, ont suscité des doutes quant à la légitimité des résultats.
Face à ces tensions, les États-Unis exhortent toutes les parties prenantes à s’abstenir de toute violence. Le recours excessif à la force par les forces de sécurité, les meurtres de manifestants et de responsables de partis sont des actes qui doivent être fermement condamnés. Les responsables de ces violations des droits de l’homme doivent répondre de leurs actes, affirment les autorités américaines.
Dans leur communiqué, parvenu ce jeudi à APA, les États-Unis insistent sur la nécessité d’une collaboration significative entre toutes les parties prenantes pour rétablir la paix et favoriser l’unité nationale. « Les Mozambicains méritent des élections exemptes de violence et reflétant véritablement la volonté du peuple », déclarent-ils.
Pour assurer un avenir démocratique au Mozambique, les États-Unis plaident pour des réformes électorales et institutionnelles profondes. Ces changements sont jugés essentiels pour garantir une véritable démocratie multipartite. Les autorités américaines réaffirment aussi leur soutien au peuple mozambicain dans sa quête de justice et de démocratie.
ARD/te/APA