Le secteur de la santé, les financements accordés par la BAD au Maroc et la participation de la sélection nationale du football à la CAN 2019 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.
+L’Economiste+ revient sur le secteur de la santé. En lieu et place de ce qui devrait être un vrai débat sur les urgences, l’unique spectacle qu’offre aujourd’hui ce secteur, c’est celui de grèves estudiantines sur fond de « rivalités idéologiques », et « soupçons de manipulations ».
Un spectacle où le poids des mots et la portée du raisonnement peuvent passer pour des « positions dogmatiques d’un autre âge », relève-t-il.
En médecine, comme pour d’autres disciplines, la crise de l’enseignement est un sujet publico-public. Elle ne peut être traitée qu’en soignant ses tares originelles et non en faisant du privé la victime expiatoire, estime-t-il, notant qu’en dépit des critiques formulées à son égard, le privé « n’est qu’un révélateur des dysfonctionnements du public » et que « dès lors, il viendrait seulement accélérer un processus de restructuration interne inévitable pour lui permettre, idéalement, après émulation, d’abandonner ses archaïsmes ».
+Rissalat Al Oumma+ indique que le Maroc est le premier bénéficiaire des interventions de la Banque africaine de développement (BAD) en Afrique du Nord en 2018, avec 878 millions de dollars. Environ 58% des approbations pour l’Afrique du Nord ont appuyé 10 opérations au Maroc.
Dans son dernier rapport, le groupe de la BAD révèle que parmi les plus importants projets financés au Royaume figure le Programme axé sur les résultats pour l’amélioration de l’accès à l’emploi au Maroc. Ce programme a été financé à hauteur de 96,6 millions de dollars par la BAD.
+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur la performance attendue de la sélection nationale du football à la CAN 2019. Le public marocain n’acceptera pas moins que le trophée, note la publication.
Il est vrai que la sélection nationale fait partie du « groupe de la mort » dans cette compétition continentale, avec des équipes expérimentées et pleines de prodiges, mais le Maroc a également ses qualités et ses atouts pour « renverser la vapeur » et « pourquoi pas créer la grande surprise comme le ferait un outsider », fait-il remarquer, appelant à réserver les quelques jours qui restent à la « décompression » pour « baisser la tension » et « faire le vide autour du groupe », car, explique-t-il, « la pression que peuvent subir les joueurs peut être contre-productive ».
HA/APA