Du renforcement des investissements miniers au Maroc à la reprise énergétique en Égypte, en passant par les enjeux économiques en Tunisie, les incidents industriels en Libye et les défis liés à la sécurité routière en Algérie, la région nord-africaine poursuit sa dynamique économique et politique. Un aperçu de la presse de ce mercredi 19 février 2025.
Dans le secteur minier marocain, Barlamane rapporte que la société canadienne Stellar AfricaGold a annoncé le lancement d’un placement privé sans intermédiaire pour un montant maximal de 1,5 million de dollars canadiens.
Cette levée de fonds, prévue pour être finalisée d’ici le 28 février, vise à intensifier les efforts d’exploration aurifère, notamment sur ses projets au Maroc.
L’opération reste soumise à l’approbation de la Bourse de croissance TSX, avec une période de restriction de quatre mois sur les actions émises.
Côté infrastructures, Le Matin informe que l’Office national des Aéroports (ONDA) a dévoilé une nouvelle stratégie pour faire face à la forte croissance du trafic aérien.
En 2024, les aéroports marocains ont accueilli 33 millions de passagers, une progression à deux chiffres qui devrait se maintenir dans les années à venir, nécessitant des mesures d’extension et de modernisation.
Sur le plan sécuritaire, Protection civile signale que 37 personnes ont perdu la vie et 1 373 ont été blessées dans 1 187 accidents de la route survenus entre le 9 et le 15 février.
La wilaya de Boumerdes enregistre le bilan le plus lourd avec 4 morts et 34 blessés.
En outre, la même source mentionne que 558 incendies urbains et industriels ont été signalés durant la même période, notamment à Alger, Blida et Oran.
Les services de la Protection civile ont également réalisé 5 436 interventions d’assistance et secouru 519 personnes en situation de danger.
Dans le secteur énergétique, Daily News Egypt rapporte que Shell Égypte a souligné le rôle essentiel du gaz naturel pour assurer la sécurité énergétique et favoriser une transition équilibrée vers les énergies renouvelables lors du forum EGYPES 2025.
L’événement a permis de discuter des perspectives d’investissement et du rôle du gaz en tant que solution transitoire sur le marché africain de l’énergie.
Par ailleurs, Ahram informe que l’Égypte espère obtenir prochainement la quatrième tranche du programme d’aide du FMI, estimée à 1,2 milliard de dollars, ainsi qu’une tranche supplémentaire de 1,3 milliard de dollars provenant du Fonds pour la résilience et la durabilité.
Le programme inclura de nouvelles mesures liées à la transition écologique, renforçant ainsi les engagements environnementaux du pays.
Dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration, Libya Herald annonce que la troisième édition du Restaurant and Food Show se tiendra du 26 au 30 mai au parc des expositions internationales de Tripoli.
Considéré comme le principal salon international dédié à l’industrie alimentaire et de la restauration en Libye, cet événement offre des opportunités d’investissement et de réseautage dans un secteur en pleine expansion.
Cependant, Libyan Express rapporte que la Compagnie nationale pétrolière libyenne (NOC) a suspendu les opérations du complexe gazier de Mellitah après une panne totale du système électrique.
L’incident a affecté l’ensemble des installations, y compris l’usine de traitement principale et le champ gazier offshore Bahr Essalam.
Les équipes techniques travaillent à la reprise des opérations, bien qu’aucun délai n’ait été précisé.
Sur le plan économique, Tunisienumérique souligne que les petites et moyennes entreprises (PME) représentent plus de 95 % du tissu entrepreneurial tunisien et génèrent 70 % des emplois dans le secteur privé.
Elles contribuent à environ 50 % du produit intérieur brut (PIB). Toutefois, leur développement reste freiné par un accès restreint au financement, une problématique qui s’est accentuée ces dernières années.
Dans un registre humanitaire, Inkyfada met en lumière une enquête révélant que, depuis l’été 2023, la Tunisie expulse collectivement des migrants vers des zones désertiques aux frontières avec l’Algérie et la Libye.
Cette pratique, soutenue par certains programmes de l’Union européenne, soulève des préoccupations quant au respect des droits humains, compte tenu des risques pour les migrants abandonnés dans des conditions extrêmes.
SL/te/Sf/APA