La diplomatie marocaine active en Amérique du Sud, les protestations des étudiants en médecine et le service militaire obligatoire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
+Akhbar Al Yaoum+ écrit que la diplomatie marocaine est devenue active en Amérique Latine, longtemps délaissée par le Royaume et transformée par l’Algérie, pendant plus de trente années, en un vivier de soutiens au Polisario. Le Maroc commence ces derniers temps à renverser la tendance à la faveur de l’arrivée au pouvoir de régimes politiques modérés dans de nombreux pays Outre-Atlantique.
Pas plus tard que ce week-end, le Salvador, qui vient pourtant d’accueillir le chef du Polisario, Brahim Ghali, a choisi le meilleur moment pour que le nouveau président salvadorien, Nayib Bukele, déclare que la «RASD» est une république «virtuelle» et que son pays lui retire immédiatement toute reconnaissance. Selon le quotidien, une décision similaire sera incessamment prise par la république de l’Equateur, qui a décidé à son tour de ne plus reconnaître le Polisario et son Etat chimérique. Dans la foulée, le géant sud-américain, le Brésil, vient de confirmer s’en tenir à l’amitié solide qui le lie depuis longtemps au Maroc, écartant ainsi les tentatives d’approche de la part du Polisario, auquel les régimes précédents de gauche étaient plus ou moins «attentifs».
Pour sa part, le Suriname, qui avait rompu depuis quelque temps ses relations avec le Polisario, vient de confirmer à Nasser Bourita que cette décision est définitive, en attendant que les rares pays qui reconnaissent encore le Polisario en fassent de même. Il s’agit du Venezuela, du Nicaragua, du Mexique, de Cuba, de la Bolivie, de l’Equateur et de l’Uruguay.
+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur les protestations des étudiants en médecine. « Les choses se dirigent vers plus de tension » entre les étudiants en médecine et les ministères en charge de l’Education et de la santé, souligne le journal.
Après le boycott des premiers examens, les étudiants menacent de boycotter de nouveau les examens de rattrapage. La situation prend ainsi des proportions inquiétantes et l’intérêt général est, semble-t-il, relégué au deuxième plan, estime
-t-il, soulignant l’urgence de « trouver une solution dans les plus brefs délais pour éviter de rendre les choses plus tendues entre les deux parties ».
+L’Economiste+ aborde le service militaire obligatoire. La publication estime que les militaires « se sont taillé un gros succès », car « ils n’ont pas assez de places pour tous ceux et celles qui voulaient les rejoindre ».
Seulement 7,5% des candidats entreront dans l’armée pour une année. On ne connaît pas le profil socio-éducatif de celles et ceux qui ont tenté leur chance, ni a fortiori le profil garçons et filles qui seront acceptés, mais « on peut inférer sans trop de risques qu’il y a une bonne part de ceux qui ne sont ni à l’école, ni au travail », constate-t-il.
Mais il y a aussi des jeunes qui veulent « aller voir », « participer au Maroc » et même « améliorer le CV ». Et parmi ces derniers, sans doute, quelques surdoués de l’école, ajoute-t-il.
HA/APA