Le bilan de mi-mandat du gouvernement, la problématique de l’allongement des délais de paiement et la participation de l’équipe nationale à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
+L’Opinion+ écrit que le rideau n’en finit plus de tomber sur le bilan de mi-mandat du gouvernement, au risque de lasser acteurs et spectateurs. Après avoir détaillé le 13 mai dernier les « réalisations qu’il tirait de ses deux ans et quelques poussières aux commandes de l’exécutif, c’est pour « consacrer cet exercice démocratique d’interaction avec le Parlement » que Saâd Dine El Otmani s’est prononcé devant les députés.
Le chef du gouvernement aura finalement livré un discours presque identique à celui d’il y a deux semaines brassant l’air sur un bilan à mille lieues des objectifs voulus par tous. Pour preuve, au bout de deux heures de plaidoiries et de cris de gloire, on ne savait toujours pas précisément comment il entend s’y prendre pour honorer sa promesse de porter le taux de croissance des 2,9%, prévus par la Banque mondiale en 2019, à 5.5% en 2021, s’interroge le quotidien.
+L’Economiste+ indique que les « énormes » délais de paiement « dévastent » l’économie marocaine depuis une petite décennie et font au Maroc une « réputation mondiale exécrable ».
Le gouvernement précédent a « pratiqué une gestion désordonnée, masquant la gravité des déficits », qui ont été « camouflés en délais de paiement de plus en plus longs, de plus en plus monstrueux », déplore le journal, soulignant que les investissements extérieurs, dont on connaît le caractère stratégique, ont baissé de moitié.
La situation est très grave car les citoyens payent cela en baisse de pouvoir d’achat. Il faut des résultats incontestables, capables d’inverser rapidement la courbe de la déchéance des PME et la baisse du pouvoir d’achat des couches moyennes, soutient-il.
+Aujourd’hui le Maroc+ constate que la sélection nationale, qui va entamer un stage de préparation en vue de sa participation à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations est dominée par les joueurs évoluant dans des championnats étrangers.
Certains grands clubs du Maroc, qui ont disputé ces dernières années des compétitions africaines de haut niveau, sont totalement absents, relève le journal, estimant que ce choix « ne fait pas aujourd’hui l’unanimité au sein du public marocain ».
HA/APA