Le bilan parlementaire, les accords de libre-échanges (ALE) du Royaume et l’application de la VAR en championnat national sont les sujets qui retiennent l’attention des quotidiens marocains parus ce jeudi.
Commentant l’action parlementaire à l’occasion de la clôture de la session d’automne, +Aujourd’hui le Maroc+ note que le nombre des lois adoptées au cours de cette session n’a pas encore atteint les objectifs escomptés, relevant que depuis des années, les appels se multiplient pour adopter plus de lois et de décrets dans les meilleurs délais possibles.
Il est vrai que les efforts des parlementaires sont importants depuis quelques années, mais ils peuvent faire mieux en matière d’adoption des projets de lois, souligne le journal, notant que le contrôle de l’action gouvernementale par les parlementaires doit également s’accélérer pour redorer le blason du Parlement.
S’agissant des accords de libre-échange, +l’Economiste+ écrit que pendant quelques années, le Maroc avait un système de contrôle du premier type, mais très assoupli, avec des listes A (libre), B (avec autorisation préalable à l’importation) ou C (interdit).
Pour la publication, ce système « aurait amené le Maroc vers des monopoles d’importation et inévitablement des groupes de pression et un captage de la rente, ainsi installée ».
Le protectionnisme ne résoudra pas la question des accords de libre-échange, quand en face de soi on a des joueurs déloyaux. Peut-être faudra-t-il en arriver à montrer les dents, estime-t-il, indiquant que « nous ne sommes plus au temps du + doux commerce + ».
« Beau de loin, loin d’être beau » titre +L’Opinion+ qui relève que depuis plusieurs années maintenant, les drones sont devenus incontournables dans la panoplie du parfait communicant et du patron « supposément performant ».
Mais, dans ce Maroc vu d’en haut, peu de traces des malformations, travers et autres rugosités de celui d’en bas. Les mendiants sont invisibles et inaudibles, les odeurs, les bruits et l’incivisme sont imperceptibles, fait observer le quotidien.
Pour lui, en dissimulant leurs erreurs sous les images lisses des drones, « quelques dirigeants et patrons d’offices roublards rappellent ces piètres cuisinières dont Georges Bernard Shaw disait, « espiègle, qu’elles cachent les leurs sous la mayonnaise ».
+Al Ahdath Al Maghribia+ rappelle que me match qui mettra aux prises vendredi le FUS de Rabat et l’Ittihad de Tanger connaîtra l’application de la VAR pour la première fois en championnat national de football. Une manière pour la fédération d’éviter les erreurs d’arbitrage qui ont entaché la phase aller et soulevé plusieurs polémiques.
Concernant la logistique, les arbitres chargés de la VAR prendront place dans des unités mobiles dont certaines ont été importées alors que d’autres font partie des moyens de la Société Nationale de Radiodiffusion et Télévision (SNRT) qui détient les droits de diffusion du championnat.
HA/APA