Les quotidiens marocains parus ce lundi s’intéressent aux impacts de la propagation du Covid-19, ainsi que les mesures d’urgence pour les travailleurs du secteur informel.
+Al Bayane+ souligne que le Roi Mohammed VI a fait preuve, depuis le début de cette crise sanitaire planétaire, d’une interaction singulière et distinguée, proactive et évolutive, forte mais foncièrement humaniste.
Aujourd’hui, de nombreux observateurs à travers le monde saluent la pertinence de l’approche marocaine de lutte contre les répercussions de la propagation de la pandémie de coronavirus, relève la publication, appelant à la contribution au renforcement de « l’unité de notre nation et de son sentiment de quiétude », et ce en respectant toutes les mesures et décisions décrétées par les autorités pour protéger le pays.
Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ rappelle que c’est ce lundi 23 mars que le comité de veille devra se pencher sur le dispositif et les mesures d’urgence à mettre en œuvre pour les travailleurs de l’informel.
Sous le titre « N’oubliez personne », le journal indique qu’ils sont des millions à gagner leur pain quotidien de cette manière et donc des millions de familles à en dépendre, appelant à passer très vite à la mise en place des dispositifs d’accompagnement car chaque jour passé en confinement général est très précieux pour la suite de la bataille.
Pour sa part, +L’Opinion+ déplore les images qui ont circulé sur les réseaux sociaux de foules haranguées par un sombre prédicateur pour sortir dans la rue, en totale violation de l’état d’urgence sanitaire, estimant que ces images ont créé un profond malaise dans la société marocaine, en ce début de confinement.
« Les personnes qui ont bravé l’interdiction de circuler ont non seulement mis en péril leur propre santé et celle de leurs proches, mais ils ont surtout porté un coup de poignard à la belle cohésion populaire qui s’était installée avant même la proclamation de l’état d’urgence au Maroc », écrit le quotidien.
Si la grande majorité, comme c’est de coutume dans notre pays, vit cette situation dignement et fait bon cœur contre mauvaise fortune, « certains pourraient craquer », prévient-il, appelant l’Etat à l’anticiper.
HA/APA