La question de l’emploi, la situation de l’économie nationale et les nouveaux assouplissements de la réglementation des changes sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
Au sujet de l’emploi au Maroc, +L’Opinion+ écrit que cette question est, certes, une des plus grandes priorités de l’Exécutif qui, depuis son investiture, a lancé plusieurs réformes en vue d’atteindre la création de 500.000 emplois à l’horizon 2026.
Cependant, la création d’emploi continue étonnamment à faire défaut et la hantise du chômage, qui frappe le Maroc depuis des années, continue de s’aggraver pour prendre une tournure encore plus dramatique, avec un taux de 13%, soit une hausse de 1,2% par rapport à l’année dernière, note le journal.
Une hausse justifiée principalement par les défis climatiques structurels, dont souffre le pays, mais qui demeure, toutefois, étonnante quand on s’aperçoit que la création d’entreprises bat des records en 2023, selon les chiffres de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), relève-t-il.
Bien que l’écosystème entrepreneurial parvienne à se développer quantitativement, grâce au packaging auto-emploi mis en place par l’Etat, il peine toujours à créer suffisamment de postes pour stimuler le marché du travail, soutient-il, soulignant la nécessité d’établir un diagnostic profond de notre tissu économique afin de situer le couac, avant de parler solutions.
+L’Économiste+ écrit que le magazine américain Forbes a consacré un numéro spécial de son édition Afrique sur les chantiers et les ambitions économiques du Royaume, qui laisse déduire que le Maroc est même sur le point de consolider sa position de plaque tournante de la durabilité et de l’innovation, estimant que ce type d’opérations est un bonus pour le pays qui lui permet d’être en bonne position dans les radars mondiaux. Certes la transformation entamée ces 20 dernières années a permis l’émergence de boosters de l’attractivité, a dévoilé une capacité à négocier avec la nouvelle donne internationale, mais il faut encore tracer et accélérer le mouvement.
Parce qu’il faut soigner ce qui ne marche pas bien, entre le chômage affolant, les alertes sur les défaillances d’entreprises, le climat des affaires, notamment, fait remarquer l’éditorialiste.
Abordant les nouveaux assouplissements de la réglementation des changes, +Les Inspirations éco+ écrit que le contrôle a posteriori des opérations autorisées par l’Office des changes connaîtra un renouvellement en profondeur des pratiques et des modalités utilisées, pour encore plus d’efficacité.
Et d’après les nouvelles dispositions de l’instruction générale des opérations de change 2024 sur les entreprises marocaines, il apparaît que fluidifier et accélérer les transactions internationales, réduisant ainsi les délais administratifs et facilitant les opérations de change, sont au centre des préoccupations de l’Office des changes, ajoute le quotidien.
HA/APA