La réussite au baccalauréat, le soutien de la BAD au système éducatif marocain et les enjeux de l’élargissement de la bande de flottement du dirham sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
+Al Alam+ fait savoir qu’un total de 212.169 candidats scolarisés de l’enseignement public et privé ont été admis lors de la session ordinaire de l’examen national unifié du baccalauréat au titre de la session ordinaire de juin 2019, soit un taux de réussite de 65,55%, a annoncé dimanche le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique-département de l’Éducation nationale.
Ainsi, le nombre des candidats scolarisés ayant passé l’examen de la session de juin a atteint 323.668, soit un taux de 65,55 %, contre 57,36 % en 2018 (hausse de 8,19 %), indique le ministère dans un communiqué, cité par la publication.
Dans le même sillage, +Aujourd’hui Le Maroc+ constate qu’avec plus de 65% des candidats admis, le taux de réussite dans les examens du baccalauréat cette année s’achemine vers un nouveau record, mais la question qui se pose actuellement est de savoir « où vont partir ces centaines de milliers de bacheliers, sachant que les places dans les universités et les facultés ainsi que les instituts sont plutôt limitées », relève le quotidien.
Il va falloir penser dès maintenant aux dispositifs destinés à placer les candidats admis au cours de la rentrée universitaire prochaine, et ainsi réfléchir sur les meilleures pistes après le baccalauréat, qui est une clé qui ouvre certainement de nombreuses portes aux bacheliers.
+Le Matin+ rapporte que la Banque mondiale vient d’approuver son nouveau programme d’appui au système éducatif au Maroc, doté de 500 millions de dollars. D’une durée de 5 années, ce projet soutient essentiellement le gouvernement dans son objectif d’élargir l’accès à l’éducation préscolaire tout en améliorant la gouvernance et la qualité des apprentissages.
Pour les deux parties, le renforcement du capital humain et de la productivité passe par une hausse des investissements dans la petite enfance.
+L’Economiste + aborde le flottement du dirham. La zone de flottement du dirham ne sera pas élargie, constate le journal.
La banque centrale marocaine laissera passer du temps avant d’élargir la bande de flottement de la monnaie marocaine, l’opinion publique n’étant pas encore prête, explique-t-il.
HA/APA