Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’énergie solaire, l’école de demain, le congé parental sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
+Le Matin+ rapporte que le ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement et l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) ont annoncé le lancement, à compter du 1er janvier 2021, de l’appel à projets relatif au programme solaire multi-sites Noor PV II – Phase 1.
Lancé suite à l’Appel à manifestation d’intérêt relatif et compte tenu du fort intérêt exprimé par les opérateurs nationaux et internationaux, cet appel à projets, qui concerne le programme d’allocation de capacités dans des sites qualifiés et pré-équipés par Masen pour le développement de projets photovoltaïques, d’une puissance totale d’environ 400 MW, constitue la deuxième et dernière étape du processus de sélection des opérateurs privés dans le cadre de cette 1ère phase dudit Programme, précise Masen dans un communiqué.
La date limite pour la soumission des dossiers de demande de retrait du document d’appel à projets est fixée au 31 janvier 2021 à 16h00, heure marocaine, précise le communiqué, cité par le quotidien.
Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que quand il y a quelques années une armée d’experts se penchait sur la réforme de l’éducation, l’idée était de tenter de dessiner ce à quoi devait ressembler l’école du Maroc de demain.
« Une école hybride, des classes virtuelles généralisées, des cursus sans examens mais juste avec du contrôle continu… toutes ces idées qui auraient pu paraître comme étant farfelues ont pourtant été la réalité de l’école en 2020 et encore probablement pour une partie de 2021 », poursuit la publication.
Un examen n’est qu’un outil parmi d’autres pour donner forme à un concept plus large qui est l’évaluation, explique le journal, relevant que cette dernière peut être réalisée autrement que par des examens tels qu’on les connaît aujourd’hui.
Sous le titre « Congé parental et évolution des rôles dans la famille », +L’Opinion+ fait savoir que les papas travaillant pour une entreprise japonaise à Casablanca auront désormais droit à 5 mois de congé parental.
Le gouvernement travaillait, en juillet 2019, sur un projet de loi visant à permettre aux nouveaux pères de bénéficier d’un congé paternité d’un mois, contre trois jours actuellement, rappelle la publication, notant que « la décision prise par l’entreprise japonaise constitue alors un modèle pour le législateur marocain qui continue à tergiverser ».
Il s’agit d’une mesure qui ne contraint en rien le législateur marocain, mais elle doit constituer un exemple et un modèle à suivre, ajoute-t-il, soulignant que l’enjeu est donc de rendre la mesure applicable face aux réticences de certains employeurs et de passer d’un droit proclamé à un droit réel.
HA/APA